«Méditerranéenne un jour, méditerranéenne pour toujours », oserions-nous dire.
Classée parmi les 10 plus belles métropoles du bassin méditerranéen, la ville d’Oran, a franchi un pas pour s’élever parmi le gotha des grands à l’occasion de cette 19ème édition des jeux méditerranéen, dont le coup d’envoi a été donné , avant-hier, et rehaussé par la présence du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune et de l’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben hamad Al Thani, invité d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture au côté d’une panoplie d’invités nationaux et étrangers de marque.
En effet, l’accueil de ces jeux et l’engouement populaire national et international dont il fait l’objet, replace la ville d’Oran et par delà, l’Algérie entière au centre de l’admiration pour les uns, de la curiosité pour les autres qui découvrent une Cité pour laquelle de très nombreux ouvrages ont été consacrés, une ville dont les auteurs et chercheurs reconnaissent « le caractère insaisissable » et que beaucoup d’écrivains et d’historiens concluent qu’il faudrait des centaines de livres, peut-être, pour cerner toutes les subtilités d’Oran, ce qui explique la profusion d’ouvrages sur la ville, pour reprendre l’encyclopédie libre.
Des ouvrages dont certains en racontent l’histoire à travers les siècles et en soulignent l’historicité ; d’autres narrent la vie quotidienne d’Oran et des Oranais. Et comme si bien dit, Oran est un lieu de rencontre des cultures, qui conduit à l’effacement des origines. Il y a eu de la place dans cette ville pour toutes les professions de foi, et sans doute l’esprit de tolérance oranais vient-il des épreuves que la ville a endurées à travers les âges.
Le dialogue des civilisations s’y est affirmé malgré les drames d’une histoire mouvementée. C’est en effet cette facette d’Oran que découvriront l’espace d’un temps, les hôtes étrangers et même nationaux de la ville d’El Bahia.
Karim Bennacef