Suite aux données décevantes sur l’économie chinoise et la possibilité d’un accord avec l’Iran sur le dossier nucléaire qui permettrait le retour sur le marché de la production iranienne, les prix du pétrole ont fléchi hier, le WTI américain repassant sous les 90 dollars le baril.
En effet, le baril de Brent ou brut de mer du nord, pour livraison en octobre perdait 0,88% à 94,27 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate , pour livraison en septembre cédait quant à lui 0,53%, à 88,94 dollars. Ainsi, un accord sur le nucléaire iranien pourrait conduire à la fin des sanctions selon le chef de la diplomatie iranienne, membre clef de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Les signaux d’un ralentissement de l’économie ont poussé le prix à son plus bas niveau en près de six mois. La demande de pétrole a diminué notamment en Chine, plus grand consommateur de pétrole au monde. La hausse des prix causée par le conflit ukrainien, qui a fait grimper le prix à 130 dollars le baril, a presque complètement disparu.
En Chine, deux indicateurs ont prouvé que la deuxième économie mondiale, qui engloutit une part importante de la production de brut de la planète, est mal en point. En juillet, les ventes de détail et la production industrielle ont connu un ralentissement inattendu, en raison d’un rebond de Covid-19 et d’une crise dans l’immobilier qui ont lourdement pénalisé l’activité.
Noreddine Oumessaoud
