20 nouveaux cas du cancer de la prostate viennent d’être détectés, ces derniers ont tous subi une série d’examens sanguins et cliniques à l’occasion de la campagne de dépistage lancée par le service urologie prés l’établissement hospitalier 1e Novembre 1954», ont indiqué les médecins spécialistes en charge de la campagne annuelle, qui se poursuit, du dépistage du cancer de la prostate. Celle ci est lancée dans le cadre de la célébration annuelle du mois bleu dont la portée est la lutte contre cette maladie en la détectant prématurément en vue de la traiter aussitôt. Elle porte dans ses visées le dépistage précoce du cancer de la prostate.
Jusqu’ici, pas moins de 400 individus âgés de plus de 50 ans se sont, durant deux jours consécutifs, présentés de leur propre gré pour bénéficier des services accordés par cet hôpital, parmi lesquels 200 hommes ont bénéficié des examens sanguins et biochimiques alors que le reste a été soumis aux examens cliniques. Les spécialistes sont unanimes à dire que cette maladie nécessite un traitement de choc une fois détectée précocement», soulignant que l’Ehu 1e Novembre procède à une moyenne de 10 interventions portant sur l’ablation des cancers de la prostate.
Les bénéficiaires sont très souvent des patients âgés entre 50 et 76 ans, a-t-on fait savoir. Une centaine de cas de cancer de la prostate sont opérés annuellement au niveau du service d’urologie de l’établissement hospitalo-universitaire 1er novembre d’Oran, a-t-on fait savoir en évoquant les bilans des exercices des années écoulées. Et de souligner qu’au moins deux cas sont opérés hebdomadairement. Le chef de service de l’urologie, le Professeur Yousfi, a, alors, indiqué que «dans 15 à 20 ans ce cancer pourrait devenir un véritable problème de santé publique si une politique à long terme n’est pas envisagée, prévoyant une population de plus en plus vieille, d’où l’importance de la sensibilisation et d’une meilleure compréhension de ce mal silencieux.
Ce type de cancer occupe la seconde place après celui des poumons chez les hommes en Algérie. Il est en augmentation constante, mais est tout à fait guérissable à condition de le détecter précocement, soulignant que plus de 30% des patients atteints d’un cancer de la prostate présentent des métastases dans l’os, le foie ou les poumons, entre autres. Si les spécialistes ne pourront pas apporter grand-chose à la faveur de la métastase de la maladie, l’évolution du cancer de la protestate est toutefois lente tandis que ses symptômes ne sont pas visibles en début de maladie, d’où le suivi rigoureux, en plus de l’accentuation des campagnes de sensibilisation. Le taux d’incidence à Oran était de 8 cas pour 100.000 habitants.
La fin de la semaine écoulée est marquée par le lancement des journées de sensibilisation et de dépistage précoce du cancer de la prostate. Œuvre du service urologie de l’Ehu d’Oran, cette initiative est d’autant plus médiatisée compte tenu de son importance et connait un engouement important. Les hommes se présentant sont, dés leur présentation, soumis aux tests et autres examens médicaux assurés par des médecins spécialistes pour un dépistage précoce de cette maladie.
Des spécialistes assurent, en ce sens que les cas positifs seront totalement pris en charge et bénéficieront d’un suivi médical approprié. Les mêmes spécialistes sont également unanimes à faire part des effets de causalités à risque enclenchant cette maladie, mettant en exergue, outre l’élément lié à l’âge, de l’obésité, la sédentarité et le tabagisme, en plus des gènes héréditaires.
Yacine Redjami