Mostaganem : production de 6.000 qx d’arachide cette saison
Une production estimée à 6.000 quintaux (qx) d’arachide a été réalisée dans la wilaya de Ghardaia, au terme de la campagne 2023, a-t-on appris samedi de la direction des services agricoles (DSA). La campagne de récolte d’arachide qui s’est achevée récemment, a ciblé une superficie globale de 352 hectares (HA) en irriguée, avec un rendement moyen de 15 qx à l’hectare, a indiqué à l’APS Khaled Djebrit, ingénieur agronome en chef et responsable des statistiques à la DSA.
La production de cacahuètes a connu une «baisse sensible» comparativement aux années précédentes, imputable au manque d’eau avec des périodes de sécheresse accompagnées de vents de sable récurrents au terme de la campagne arachidière 2022/2023, a indiqué le même responsable. Cette situation a engendré une diminution de la superficie consacrée à la culture d’arachide, une culture à forte valeur ajoutée pour les revenus de nombreux ménages du monde rural de Ghardaia, notamment à Seb Seb, Metlili et Mansoura, a-t-il noté.
Cette baisse de la production est aussi due à la dégradation des sols et du capital semencier, à la réduction des surfaces cultivées en arachide, à la difficulté d’accès aux intrants (semences-engraisproduits phytosanitaires) et aux mauvaises pratiques agricoles, à cela s’ajoute l’enclavement des zones éparses de production, estiment les services de la DSA. La culture de l’arachide (une plante de la famille des fabacées) est pratiquée sur des sols sableux en irrigué situés principalement au sud de Ghardaia, marquée par l’existence d’un potentiel hydrique et un ensoleillement favorables au développement de cette culture de «haute qualité gustative».
Selon les ingénieurs agronomes de la DSA, la culture des cacahuètes dans la région de Ghardaia remonte aux années 30 du siècle dernier. Elle a été introduite par un agriculteur dans la région de Seb Seb, situé à 50 km au sud de Ghardaia, en réalisant un semis d’un kilogramme d’arachide d’une variété égyptienne avant d’être cultivé et répandue dans les autres localités de la wilaya.
Cependant, cette culture d’arachide reste au stade traditionnel avec des exploitations à petite échelle et des méthodes de culture rotative avec d’autres cultures vivrières, a souligné un technicien de la DSA. Les travaux de semis sont réalisés manuellement par les agriculteurs qui sont confrontés à de nombreux problèmes, en particulier leur ignorance de l’itinéraire technique de cette culture, et aux nombreux ravageurs de ce type de culture notamment les moineaux, les rongeurs et autres ennemis, a indiqué le même technicien.