Une longue coupure d’Aep suscite colère et sidération à Aïn El Turck : la population dénonce et revendique son rétablissement
Enfanté par une sordide coupure d’Aep, qui perdure exécrablement actuellement, un mélange de sidération et de colère est nettement perceptible chez la population d’Aïn El Turck, qui a commencé à manifester son ras le bol.
« La société Seor nous abreuve de communiqués, postés sur sa page Facebook, pour s’adresser à ces ‘’précieux ‘’ clients, en qualifiant cette longue coupure de ‘’décalage’’. C’est à se cogner la tête contre les murs de dépit ! Nous avons tout simplement besoin d’eau, rien de plus, ce n’est pas la mer à boire. Nous n’allons pas essorer les communiqués pour avoir de l’eau. Le smicard se trouve dans l’obligation de solliciter les colporteurs, à chaque fois que les besoins s’imposent et c’est souvent le cas.
Les colporteurs, dont le nombre s’est nettement multiplié à Aïn El Turck, n’hésitent pas à exploiter l’aubaine en proposant une citerne d’eau à partir de 1 500 dinars. A prendre ou à laisser sinon il ne vous reste qu’à aller vous approvisionner en eau de mer comme le font ceux qui sont domiciliés à proximité des plages. C’est aberrant et inadmissible à notre époque ! », ont tancé avec un vif désappointement des riverains de la localité de Claire Fontaine, sise dans le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck, abordés à ce propos.
Le même son de cloche s’est fait entendre chez d’autres habitants des communes d’Aïn El Turck, de Bousfer, d’El Ançor et de Mers El Kébir où la tension a atteint son summum à quelques jours du mois de ramadhan.
Notons que cette affligeante situation a poussé nombre de particuliers, installés dans cette contrée, à creuser des puits, avec ou sans autorisation, pour faire face aux nombreuses coupures d’eau, qui altèrent grossièrement l’ambiance dans cette partie de la wilaya d’Oran.
Rachid Boutlélis