EDITO

Un cauchemar sans fin

La situation à Ghaza devient de plus en plus critique. Il n’y a pas un jour qui passe sans que la liste des morts ne s’allonge encore plus. La population civile vit depuis près de neuf mois un enfer quotidien où les sionistes ne lui accordent aucun répit. Les bombardements et les milliers de tonnes de bombes pourchassent sans interruption une population qui endure les pires moments depuis le 7 octobre 2023.
Les tueries et les massacres collectifs s’enchaînent sur tout le périmètre de la conclave palestinienne, et rien ne semble vouloir arrêter la génocidaire machine de guerre sioniste qui, il n’en faut plus en douter aujourd’hui, a clairement l’intention d’exterminer tout un peuple. Aucune des résolutions onusiennes, ni les décisions des instances judiciaires internationales ne semblent avoir dissuadé ces criminels des nouveaux temps d’arrêter ce massacre à ciel ouvert qui a déjà fait près de 39.000 morts dont la majorité sont des femmes et des enfants.
En plus des bombardements quotidiens, les sionistes n’ont pas desserré le blocus qu’ils imposent à la bande de Ghaza depuis le début du conflit. Ainsi des milliers de Palestiniens sont confrontés à une menace réelle de famine qui a, d’ailleurs, déjà fait des dizaines de victimes.
La sauvagerie sans nom des criminels de Netanyahou ne s’arrête pas , puisque selon plusieurs sources les hôpitaux et stations d’oxygène restants dans toute la bande de Ghaza cesseronnt de fonctionner dans les 48 heures à venir, à cause de l’épuisement du carburant. Le ministère palestinien de la santé a expliqué que cette dramatique situation à venir est dûe au manque de carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs (électriques), dont l’entité sioniste « interdit l’entrée à Ghaza, comme d’autres produits de base tels que les médicaments et la nourriture, dans le cadre du resserrement de l’étau sur la bande de Ghaza ».
Cette catastrophe à venir était prévisible, car les sionistes ont fait, dès le début, et en contradiction avec toutes les conventions internationales, des hôpitaux à Ghaza une cible de guerre. C’est ainsi que plusieurs infrastructures sanitaires ont été la cible des bombardements sionistes dans les tout premiers jours du début de l’offensive sur la bande de Ghaza.
Un cauchemar sans fin qui ne semble pas vouloir s’arrêter et dont est victime une population livrée à elle-même et sans aucune défense.
Par Abdelmadjid Blidi

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