EHU d’Oran : signature d’une convention avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris
Gelée pendant trois années en raison de la crise sanitaire de la Covid 19, la convention de partenariat entre l’Etablissement hospitalier universitaire 1e Novembre 1954 et le bloc sanitaire français représenté par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris vient d’être relancée.
En ce sens, une délégation composée des médecins de l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris est arrivée lundi à Oran dans le cadre d’une visite officielle à l’EHU. «Cette visite, qui a duré deux jours consécutifs, a servi de tribune qui a permis de discuter de la relance du partenariat entre l’établissement hospitalier de l’USTO, avec ce bloc sanitaire français composé de 32 hôpitaux», a affirmé le directeur général de l’EHU, Rabah Barr. Le même responsable a ajouté que «ce partenariat repose essentiellement sur la formation des personnels médical, paramédical dans le domaine médical et chirurgical, en plus de l’échange des expériences dans plusieurs autres spécialités et domaines en prenant en compte la feuille de route tracée par le ministère de la santé», soulignant que «cette même feuille de route porte sur l’amélioration de l’exercice professionnel, la promotion des techniques et la qualité des soins et l’amélioration de la qualité de la prise en charge du patient». Cette rencontre de haute qualité est d’autant plus importante qu’elle a été marquée par la présence du personnel administratif, du personnel médical représenté par des médecins spécialistes, des professeurs et des chefs de services comme le professeur Belebna spécialiste en neurochirurgie, le professeur Toumi spécialiste en pharmacologie etc. La partie française a, pour sa part était représentée par le Dr Florence Viber, directrice des relations extérieures du de consortium français, Assistance Publique des hôpitaux de paris, du Professeur Rémy Philipe, spécialiste en néphrologie. L’EHU d’Oran a, selon le son directeur général, Rabah Barr, visent durant ces deux années 2024 et 2025, à passer à la vitesse supérieure, en franchissant plusieurs étapes dans l’amélioration de la qualité des soins à prodiguer aux patients. Il s’agit, selon toujours le même responsable, de mettre en place une nouvelle stratégie sanitaire basée essentiellement sur l’amélioration des soins se basant sur de nouvelles techniques, notamment dans la chirurgie. Il en est de même pour la chirurgie cardiaque, thoracique, en plus de se lancer dans la greffe rénale nécessitant des praticiens hautement spécialisés et hautement expérimentés. La rencontre des délégations algéro-françaises a également servi de tribune par le biais de laquelle de nombreuses questions de pointe ont été posées sur la table des discussions dans le cadre de cette convention de partenariat. Il s’agit essentiellement du suivi et de la promotion des projets de partenariat dans le domaine de la prise en charge médicale, de la formation des praticiens du secteur de la santé, des recherches cliniques dans de nombreuses spécialités en l’occurrence dans le domaine lié à la greffe des organes, des cellules, de la chirurgie urologique, en plus de partenariat dans le volet ayant trait à la gestion administrative, l’organisation des rencontres scientifique bilatérales, des colloques et séminaires scientifiques etc… Le directeur de l’établissement hospitalier d’Oran a, en ce sens, indiqué que «l’EHU est en passe de passer à la haute technicité et la haute technologie dans les soins à prodiguer en recourant, dès le premier semestre de l’année prochaine, aux services de la robotique en prenant en compte l’expérience sanitaire française », rappelant que «l’ensemble des hôpitaux français exploitent des robots dans les blocs opératoires». La directrice des relations extérieures près l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, Florence Viber, a souligné que «les compétences et les moyens dont est doté l’EHU d’Oran, lui permettent de passer aisément à la grande technicité et la haute technologie ». «Nous avons relevé aussi la grande prise en charge assurée par l’EHU 1e Novembre 1954», a-t-elle ajouté.
Yacine Redjami
