Région

Blida : démantèlement d’une association facilitant la sortie illégale de personnes à l’étranger

Une association de malfaiteurs facilitant la sortie illégale à l’étranger de personnes activant dans un domaine sportif a été démantelée par la brigade de recherche et d’intervention (BRI) du service de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Blida, rapporte, lundi, un communiqué rendu public par cette institution sécuritaire.

Cette association de malfaiteurs est constituée de 19 personnes facilitant la sortie illégale à l’étranger de personnes activant dans un domaine sportif de personnes activant dans un domaine sportif, est-il indiqué dans le communiqué.
Selon le document, les membres de ce réseau établissaient des listes nominatives de personnes dont certaines activant dans un domaine sportif et d’autres non, suite à quoi des dossiers étaient constitués en vue de l’obtention de visas sportifs permettant de quitter le territoire national pour participer à des tournois sportifs. Une fois à l’étranger, le staff manager revenait au pays, mais sans les «athlètes» participants qui restaient ainsi en situation de séjour irrégulier.
Dans cette affaire, le staff manager fait office d’intermédiaire auprès des dirigeants d’équipes et de clubs étrangers, avec qui un accord préalable est conclu en vue de bénéficier d’avantages financiers et de divers présents. Des vidéos publicitaires des personnes introduites clandestinement dans leurs nouveaux clubs étrangers sont, également, préparés pour leur mise en ligne sur des pages locales au pays en vue d’influencer d’autres personnes et permettre ainsi au réseau de poursuivre son trafic et de faire passer clandestinement d’autres personnes à l’étranger, selon le même communiqué.
Les suspects arrêtés dans cette affaire ont été déférés devant le Parquet territorialement compétant pour les chefs d’accusation de «constitution d’une association de malfaiteurs dans le but de préparer le délit de trafic de migrants, dont des mineurs, en contrepartie d’avantages financiers et autres avantages dans le cadre d’un groupe criminel organisé», et «abus de fonction en violation des lois et des règlements afin d’obtenir des avantages indus». Ils sont aussi accusés de «trafic d’influence réelle ou supposée dans le but d’obtenir d’indus avantages de la part d’une administration ou d’une autorité publique», et «utilisation des technologies de l’information et de la communication pour promouvoir des actes illégaux», selon la même source.

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