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Inscriptions à la formation professionnelle : une digitalisation totale pour la rentrée de février

La prochaine rentrée de la formation professionnelle est fixée au 23 février. Pour cette nouvelle session, le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a opté pour une digitalisation complète du processus d’inscription, réalisé exclusivement en ligne via une plateforme dédiée.

Lors de son passage, hier, sur les ondes de la Radio nationale, Seddik Koudil, directeur de l’organisation et du suivi de la formation au sein du ministère, que l’objectif « zéro papier » a été atteint grâce à une collaboration efficace avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le ministère de l’Éducation nationale et la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). Pour cette session, qui propose 406 spécialités, plus de 315 000 candidats se sont inscrits via le site www.takwin.dz. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la digitalisation des services, visant à mieux répondre aux besoins formulés par les entreprises.
Dans cette optique, le ministère travaille à la mise en place de nouvelles plateformes destinées à créer une synergie entre l’offre de formation et les demandes du marché de l’emploi. « Nous collaborons étroitement avec l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) afin d’orienter et de réorienter les demandeurs vers des formations qui non seulement favorisent l’insertion professionnelle, mais encouragent également la création d’entreprises et de micro-entreprises », a ajouté M. Koudil. Toujours dans une logique d’adaptation aux exigences du marché, le ministère intensifie ses efforts pour répondre aux besoins exprimés par les entreprises. « Certains métiers, notamment dans l’aéronautique comme aide-mécanicien ou bagagiste, sont aujourd’hui très demandés. De même, des formations en agriculture, comme la culture du safran, connaissent un essor notable », a-t-il expliqué. Par ailleurs, certaines spécialités ouvertes lors de la session précédente ont été élargies, à l’image de la distribution des produits pharmaceutiques, mise en place en partenariat avec une entreprise leader du secteur.

Noreddine Oumessaoud

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