A la une

Soins pour des malades algériens à l’étranger : le nombre de transfert a considérablement baissé

Cette avancée connaîtra, à n’en pas douter, une progression exponentielle avec l’ouverture prochaine du grand hôpital algéro-qataro-allemand, censé mettre un terme aux transferts des malades à l’étranger, sauf en cas d’exception.

Le nombre de malades transférés pour soin à l’étranger a connu une baisse remarquable cette année. Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, à l’origine de cette révélation, met cette évolution positive du traitement des malades par le système national de santé, sur le compte des efforts de l’Etat et les moyens mobilisés en vue d’une prise en charge optimale des patients. C’est donc une série de décisions, mais également une meilleure maîtrise de certaines pathologies qui ont permis de réduire le nombre de cas transférés à l’étranger pour soins.
Dans une allocution prononcée lors du séminaire international sur le cœur de l’enfant , M. Saihi explique le succès de la médecine algérienne par les «compétences médicales formées par les universités algériennes, ainsi qu’aux moyens mobilisés pour une prise en charge optimale des patients». Cette déclaration suppose que le système national de santé à marqué des points qui font que «le nombre de cas transférés à l’étranger pour soins a été réduit, se limitant désormais à cinq spécialités». Cette avancée connaîtra, à n’en pas douter, une progression exponentielle avec l’ouverture prochaine du grand hôpital algéro-qataro-allemand, censé mettre un terme aux transferts des malades à l’étranger, sauf en cas d’exception. Le ministre de la Santé a souligné à ce propos que «la sécurité sanitaire, comme déjà affirmé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, fait partie intégrante de la souveraineté nationale».
M.Saihi a également indiqué que les personnes atteintes de « scoliose » seront prochainement pris en charge au niveau des hôpitaux d’Ain Benian et d’Oran. Outre l’aspect préventif et au vu de l’immensité du territoire national, le ministère prévoit la création de pôles sanitaires spécialisés sur l’ensemble des régions du pays. Un dispositif salutaire, notamment pour les citoyens du sud du pays. Ces pôles sanitaires assureront une prise en charge optimale au patient et allégeront les contraintes de déplacement vers le nord. Le ministre a également précisé que les établissements hospitaliers disposent d’une grande expérience et joueront un rôle pivot dans la création de ces pôles. A cette occasion Abdelhak Saihi a rappelé que l’hôpital de cardiologie pédiatrique, situé à Mahelma (Alger ouest), est doté d’équipements médicaux de pointe, ce qui fera de lui une référence pour les pôles similaires, lesquels seront créés dans d’autres wilayas du pays.

Nadera Belkacemi

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page