
Elle célèbre aujourd’hui la Journée de l’Afrique : l’Algérie, la locomotive du continent
L’Algérie continue de s’acquitter de ses responsabilités au niveau continental, en tant que leader et coordonnateur de l’UA dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, une mission confiée au Président Tebboune par les chefs d’État et de gouvernement africains.
La célébration de la Journée mondiale de l’Afrique, qui aura lieu aujourd’hui, offre une occasion précieuse de mettre en lumière le rôle essentiel de l’Algérie, guidée par le président de la République au sein de l’Union africaine (UA). L’Algérie affirme ainsi son leadership sur le continent en lançant diverses initiatives visant à relever les défis géopolitiques, sécuritaires et économiques auxquels l’Afrique est confrontée. Cette journée commémore la création, le 25 mai 1963, de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), qui est devenue l’UA en 2002. Depuis lors, l’Algérie continue d’exprimer sa fierté d’appartenir à l’Afrique et son engagement envers les intérêts du continent.
L’Algérie a également joué un rôle actif dans l’indépendance de nombreux pays et dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, tout en menant de multiples médiations pour résoudre des conflits. Aujourd’hui, sous la direction du Président Tebboune, le pays s’emploie à renforcer l’effort collectif africain, à consolider les avancées réalisées et à promouvoir le progrès dans tous les domaines. Sur le plan sécuritaire, l’Algérie a constamment initié des projets visant à régler les conflits, instaurer la paix et la sécurité, lutter contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité organisée transfrontalière, tant au niveau régional que sur l’ensemble du continent.
Dans cette optique, l’Algérie continue de s’acquitter de ses responsabilités au niveau continental, en tant que leader et coordonnateur de l’UA dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, une mission confiée au Président Tebboune par les chefs d’État et de gouvernement africains. L’engagement continu de l’Algérie pour la paix et la sécurité en Afrique a été reconnu par l’UA en avril dernier. Sa présence au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent et au Conseil de paix et de sécurité de l’UA lui permet de défendre efficacement les intérêts du continent, notamment la question du Sahara occidental. L’Algérie insiste sur la nécessité d’une solution politique conforme aux résolutions du Conseil de sécurité et aux principes de la Charte de l’ONU ainsi que de l’Acte constitutif de l’UA, afin de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Pour améliorer le plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent, qui reste sous-représenté au sein du Conseil de sécurité, l’Algérie s’efforce également de promouvoir l’augmentation du nombre de sièges réservés aux pays africains dans cet organe onusien.
D’un point de vue diplomatique, l’élection en février dernier de l’ambassadrice Selma Malika Haddadi en tant que vice-présidente de la Commission de l’UA témoigne une nouvelle fois de l’engagement du président de la République à renforcer les liens africains de l’Algérie. Cette nomination «permettra à la diplomatie algérienne d’accélérer son action dans deux domaines : le renforcement des relations bilatérales entre l’Algérie et ses pays frères africains, ainsi que l’amélioration de la contribution de l’Algérie à l’initiative africaine commune sous l’égide de l’Union africaine», a exprimé avec satisfaction le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf.
En ce qui concerne son engagement ferme pour la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance sur le continent, l’Algérie a décidé, en février dernier, de faire une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). «En raison de l’engagement de l’Algérie à soutenir le MAEP et à l’aider dans l’accomplissement de ses missions, mon pays a décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le processus d’évaluation, conformément aux conclusions qui en résultent», a déclaré le président de la République lors de son discours en tant que président du 34e sommet des chefs d’État et de gouvernement du MAEP. À cette occasion, l’Algérie a réaffirmé son engagement, en tant qu’État fondateur de ce Mécanisme, à renforcer son rôle face aux défis actuels, notamment en matière de respect de la souveraineté du droit, de lutte contre la corruption, ainsi que de promotion de la justice sociale et des droits de l’Homme. Sur le plan économique, l’Algérie, en tant que pays fondateur du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), participe activement à divers projets de coopération régionale dans le cadre de cette initiative, notamment dans les secteurs du développement humain, de l’agriculture, du commerce de l’énergie et du transfert de technologie.
Yahia Bourit