L’impunité qui nourrit tous les crimes
Ce jeudi,quatre autres Palestiniens,dont un enfant, sont morts de faim à Ghaza. Dans ce décompte macabre, les chiffres officiels parlent de 197 personnes mortes de faim dans l’enclave palestinienne. Des innocents victimes du blocus imposé par les sionistes depuis plusieurs semaines, interdisant de manière hermétique et délibérée l’entrée des aides humanitaires qui attendent depuis des mois de pouvoir entrer à Ghaza, mais qui voient les frontières toujours fermées dans un territoire où se déroule un massacre des plus horribles contre une population civiles qui côtoie la mort quotidiennement se sait en sursis.
La famine qui frappe les Ghazaouis est une honte pour toute l’humanité et de ces pays qui se prétendent terres des droits de l’homme et de la justice. Car c’est grâce aux Occidentaux que Benjamin Netanyahou se permet toutes les horreurs. Et c’est à cause d’eux que meurent chaque jour des dizaines de Palestiniens. À ce jour près de 62000 innocents ont été assassinés, et aucune de ces grandes capitales occidentales n’a vraiment essayé d’arrêter cette extermination savamment mise en place par un pays terroriste et voyou. Pire encore, beaucoup d’entre elles continuent de livrer des armes aux bourreaux sionistes, alors que d’autres sont carrément complices de cette tuerie de masse.
Dans une Ghaza détruite à 88%, les civils sont soumis à des bombardements quotidiens, et ce drame humain qui est aussi marqué par la famine, le manque d’eau et de médicaments, devient de plus en plus insoutenable. Et pourtant rien ne change et personne ne bouge. Le génocide voulu par les extrémistes sionistes continuent sans que l’on n’ait pu ou voulu imposer un cessez-le-feu et surtout forcer le criminel Netanyahou à lever le blocus.
Un tableau bien noir de cette situation dramatique, que confirment les chiffres de l’OMS, qui indiquent qu’au seul mois de juillet passé, ce sont 5 100 enfants ghazaouis qui ont été admis dans des programmes de traitement de la malnutrition, parmi eux, 800 souffraient d’émaciation sévère, alors que les centres de traitement de la malnutrition sont pleins et souffrent de multiples et graves pénuries de produits et matériels.
Par ailleurs, la dernière décision de l’entité sioniste de prendre totalement le contrôle de Ghaza et de forcer la population à l’exode est un autre crime contre l’humanité et une surenchère dangereuse dans ce conflit que nourrit le criminel Netanyahou sans fin. Dans le monde,cette décision a été vigoureusement et unanimement condamnée, mais comme à chaque fois aucune de ces réactions n’a été suivie de sanctions. Et c’est cette impunité totale dont jouit l’entité sioniste qui a permis à Netanyahou et aux autres criminels de son cabinet de continuer à commettre le pire crime que connait l’humanité.
Par Abdelmadjid Blidi