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Les taxis clandestins Oran-Aïn El Türck : une solution risquée à la pénurie de transport interurbain

La situation du transport interurbain à Aïn El Türck met en lumière des problèmes structurels qui affectent tant les usagers que les travailleurs du secteur. L’augmentation du nombre de passagers, en particulier durant la saison estivale, accentue la pression sur un système déjà défaillant.

Les taxis agréés, souvent insuffisants en nombre et composés majoritairement de retraités, ne peuvent répondre à la demande croissante. Cela crée un vide qui est rapidement comblé par des taxis clandestins, qui, bien que non réglementés, apparaissent comme une alternative viable pour de nombreux usagers.
Ces taxis illégaux permettent à certaines personnes de générer des revenus substantiels, mais à un coût souvent élevé pour les usagers. Le manque de régularité et de fiabilité dans le transport interurbain oblige les passagers à se tourner vers ces solutions non officielles, malgré les risques associés. Cette dynamique soulève des questions sur la réglementation et la nécessité d’améliorer le service de transport afin de mieux répondre aux besoins de la population. Les témoignages de certains usagers indiquent que, malgré les tarifs élevés, ces taxis clandestins sont perçus comme une bouée de sauvetage face à l’inefficacité des taxis agréés. Cela souligne l’urgence d’une réévaluation des politiques de transport interurbain, afin de garantir un service fiable et accessible pour tous. Effectivement, le recours aux taxis clandestins, bien qu’il puisse sembler être une solution pratique pour certaines familles, engendre des préoccupations significatives en matière de sécurité. Les incidents rapportés en fin de journée ou le soir soulignent les dangers potentiels liés à ce type de transport non réglementé. L’idée de régulariser ces taxis clandestins en s’inspirant de modèles tels que celui de New York est intéressante. En leur permettant d’opérer sous une forme temporaire et contrôlée, avec une identification claire et des normes de sécurité à respecter, il serait possible d’améliorer la sécurité des usagers tout en répondant à la demande croissante de transport. Une telle approche pourrait également générer des revenus pour la municipalité, en instaurant des taxes ou des frais d’enregistrement pour ces taxis temporaires. Cela permettrait de formaliser leur activité, de garantir des contrôles de sécurité et de qualité, et de contribuer à un système de transport interurbain plus efficace et fiable. Cependant, la mise en œuvre de cette solution nécessiterait une coopération entre les autorités locales et les travailleurs du secteur, ainsi qu’une sensibilisation des usagers aux avantages et aux risques associés.
Cela pourrait être une étape vers une amélioration durable du transport interurbain à Aïn El Türck, tout en assurant la sécurité des usagers.

Karim Bennacef

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