
A moins d’un mois de la rentrée universitaire : Beddari mobilise ses troupes
Au-delà du simple aspect logistique, cette rentrée s’inscrit également dans une vision plus large, celle de confirmer le rôle de l’université en tant qu’acteur clé du développement économique national.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé, hier, une réunion visant à évaluer les préparatifs pour la rentrée universitaire 2025-2026. Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre des efforts constants de l’État pour assurer une année académique réussie, témoigne de l’engagement du gouvernement à offrir un environnement optimal pour les étudiants et les enseignants.
L’État déploie d’importants efforts pour garantir une rentrée fluide en coordonnant minutieusement chaque étape. La réunion, à laquelle ont participé à distance les présidents des conférences régionales et les recteurs d’universités, a permis de faire le point sur plusieurs dossiers essentiels. Parmi ces préoccupations, l’on notera la gestion des transferts spéciaux, la disponibilité des infrastructures universitaires, le respect du calendrier pédagogique, notamment en ce qui concerne le volume horaire de chaque module.
Il a été également question de la préparation du lancement de la bibliothèque électronique universitaire. Il est utile de souligner que les initiatives gouvernementales supposent des investissements soutenues par des stratégies découlant de la volonté de l’État de moderniser le système universitaire.
Il reste qu’au-delà du simple aspect logistique, cette rentrée s’inscrit également dans une vision plus large, celle de confirmer le rôle de l’université en tant qu’acteur clé du développement économique national. Beddari n’a eu de cesse, en effet, de signaler que l’université ne doit pas se limiter pas à la transmission de savoirs. Les nombreuses initiatives qui ont consisté, notamment à doter les établissements du supérieur d’accélérateurs de strat-up ont eu pour impact de connecter efficacement l’université à la sphère de l’entreprenariat. De fait, depuis quelques années déjà, l’Enseignement supérieur joue un rôle de plus en plus important dans la valorisation du tissu économique. À travers des programmes de partenariat avec le secteur privé, l’université est en passe de se placer comme moteur de création d’emplois et d’innovation. La valorisation de cette synergie entre l’effort scientifique et entreprise confère à l’université un rôle stratégique dans la croissance économique du pays.
Ce lien étroit entre l’université et le monde économique est renforcé par la mise en place d’écoles supérieures d’élite, notamment dans des domaines clés comme les mathématiques, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Ces secteurs, en pleine expansion, sont désormais au cœur des stratégies nationales pour faire face aux défis futurs. Les écoles supérieures dans ces disciplines sont appelées à former une nouvelle génération de talents capables de répondre aux besoins du marché, tout en contribuant à l’innovation technologique et à la sécurité numérique du pays. Ainsi, cette rentrée universitaire 2025-2026 se veut le fruit d’un effort concerté entre l’État, les universités, et le monde de l’entreprise.
À travers un ensemble de mesures concrètes et stratégiques, le gouvernement montre sa détermination à faire de l’université un levier incontournable pour le progrès économique et social. La réussite de cette année académique repose sur cette synergie, garantissant à la fois la qualité de l’enseignement et un lien étroit avec les enjeux du développement national.
Yahia Bourit