«Polémiques» autour de certains travaux de réhabilitation urbaine à travers les quartiers…
Évoquant sur un réseau social les travaux de réhabilitation et d’aménagement urbain actuellement en cours au niveau de plusieurs quartiers et communes, notamment au quartier d’El Hamri, des commentateurs pointent du doigt certaines anomalies, voire des inepties, constatées dans la réalisation de certaines tâches.
Il s’agit notamment de ces revêtements de route avec une couche de bitume «surélevé» ou de même niveau que le trottoir concerné censé être une bande piétonne sécurisée bordant la route nouvellement re-bitumée.
Dans certaines cités d’habitats, les riverains constatent souvent dans certains endroits que le niveau de la route nouvellement bitumé dépasse le niveau d’un trottoir, ou qu’un tampon de regard du réseau d’assainissement reste bien enfoncé dans le bitume, créant un gros «nid de poule» dangereux pour «l’état de santé» des véhicules. On sait pourtant qu’en ce domaine, les pouvoirs publics avaient mené ces derniers temps une vaste campagne de vigilance et de sensibilisation aux dangers de la circulation routière causés justement par la dégradation des voies routières. Des instructions ont été prises par les autorités locales pour imposer aux opérateurs concernés l’obligation de remettre la chaussée en bon état après une intervention pour des travaux de connexion de réseau divers.
On sait également que toute intervention sur la voirie urbaine reste soumise à une autorisation et à une réglementation claire et stricte en matière d’organisation et d’aménagement du cadre urbain. Comment dès lors comprendre et expliquer pourquoi un trottoir, censé être délimité, protégé et sécurisé peut parfois se diluer ou se confondre dangereusement avec la voie de circulation routière qui vient d’être restaurée et bitumée ? «Erreur technique» disent les uns, «laxisme et incompétence» affirment d’autres, les mauvaises langues locales ne se lassent pas en tout cas de critiquer et d’ironiser sur ce manque flagrant de maîtrise et de professionnalisme dans la réalisation des certains nouveaux travaux lancés depuis quelques temps pour améliorer et embellir le cadre de vie collectif des habitants.
Des observateurs avisés, soulignant qu’il ne faut pas être grand expert pour savoir que le niveau d’un trottoir doit être plus élevé que celui de la route, semblent persuadés de la persistance de certaines formes «d’amateurisme et de tricheries» dans l’exécution de ces nouveaux travaux de réfection des trottoirs et des chaussées. Le manque évident de coordination entre l’entreprise de revêtement de la chaussée et celle chargée de la réfection du trottoir peut également expliquer ces «erreurs» et incohérences globales qui pénalisent le cadre urbain dans la zone concernée. par ailleurs, après avoir salué et applaudi à la réalisation de parterres et de larges bandes de terrain «gazonné» le long d’une voie routière principale, les habitants de certains quartiers, comme celui des Hlm/Usto, se demandent aujourd’hui combien de temps encore la belle couleur verte du végétal planté va résister aux passages et aux piétinements des piétons qui préfèrent toujours la ligne droite dans leur trajets, ainsi qu’aux déchets et détritus jetés et rarement ramassés. Il est vrai que dans bon nombre de lieux de façades «réaménagés et embellis» à travers certaines cités, c’est déjà le retour de la grisaille et de la tristesse de l’herbe mourante et de la saleté…
Par S.Benali