
Investissement à Oran : dix projets industriels examinés
Dix nouveaux projets d’investissement industriel ont fait l’objet d’une évaluation approfondie lors de la dernière réunion de la commission de wilaya en charge de suivi des projets d’investissement, sous la présidence du wali d’Oran, Brahim Ouchene.
L’objectif est de jauger l’état d’avancement de ces initiatives, identifier les obstacles freinant leur réalisation et définir des solutions opérationnelles pour garantir leur concrétisation dans les délais prévus.
Le wali a insisté sur la nécessité de renforcer l’accompagnement des investisseurs, rappelant que la levée des entraves administratives demeure un levier essentiel pour dynamiser l’économie locale. Il a souligné que la réactivité de l’administration et la coordination intersectorielle reflètent l’engagement clair des autorités locales en faveur d’un climat d’affaires attractif et stable. La commission, chargée d’un suivi continu du portefeuille des projets, a également annoncé la poursuite des opérations d’identification des investissements en difficulté. Cette démarche vise à intervenir rapidement pour résoudre les blocages techniques ou administratifs, afin de préserver la viabilité des initiatives et d’améliorer la compétitivité du territoire. Selon les services de la wilaya, cette stratégie devrait contribuer à renforcer l’attractivité d’Oran et à encourager davantage de porteurs de projets à s’y implanter. La réunion a rassemblé des représentants de plusieurs secteurs clés : industrie, urbanisme, architecture, construction, énergie et agriculture. Étaient également présents les présidents de certaines assemblées populaires communales ainsi que les responsables de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement.
Cette composition large vise à garantir une vision transversale et une prise de décision cohérente entre les différents acteurs institutionnels. L’initiative s’inscrit dans la continuité des orientations des pouvoirs publics, qui multiplient les mesures destinées à simplifier les procédures et à réduire les lenteurs bureaucratiques. Les autorités espèrent ainsi offrir un environnement plus fluide et plus lisible pour les investisseurs, en phase avec les ambitions nationales de relance et de diversification économiques.
Yacine Redjami



