Transports aérien et maritime:
Feu vert pour 16 projets privés
Après l’obtention de l’accord de principe, les investisseurs pourront s’engager dans la concrétisation de leurs projets sur terrain. Le lancement effectif de ces projets est soumis à réunion de toutes les conditions juridiques.
Pas moins de 16 opérateurs privés dans le domaine des transports maritime et aérien ont reçu le feu vert de la part du ministère des Transports pour activer sur le territoire national. Cette décision importante constitue une réelle opportunité d’améliorer les prestations de service dans le domaine des transports, mais aussi de créer des emplois. Le ministre des Transports qui a fait cette révélation dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Echououk, a indiqué qu’à l’origine, pas moins de 28 dossiers ont été déposés au niveau de son département. Une première vague d’accords pour 9 entreprises ont d’abord été délivrés. Dans le détail, le ministre a affirmé que ces projets concernait l’aviation civile. 7 autres autorisation d’exercice ont été données à des opérateurs exerçant dans le domaine du transport maritime des personnes et des marchandises. Il convient de préciser que l’ensemble des projets déposés auprès du ministère des Transports, n’ont pas été tous soumis par des opérateurs privés nationaux. Le département de M.Bekai a également reçu des demandes de la part de sociétés étrangères, ainsi que par des joint-ventures entre des Algériens et des étrangers. Le ministre n’a pas manqué de rappeler, que le secteur des transports aérien et maritime était toujours régi par le la règle 49/51, puisque considéré comme un secteur stratégique par excellence.
Cela pour le principe acquis de l’ouverture du secteur des transports aérien et maritime à la concurrence. Concernant les perspectives immédiates, il faut savoir qu’après l’obtention de l’accord de principe, les investisseurs pourront s’engager dans la concrétisation de leurs projets sur terrain.
Le lancement effectif de ces projets est soumis à réunion de toutes les conditions juridiques. Il reste, pour ainsi dire, un temps de procédure pour voir le ciel et la mer du pays sillonnés par des avions et des bateaux privés. Mais cette même procédure peut s’avérer bien plus compliquée qu’il ne peut y paraître. Et pour cause, M.Bekkai n’a pas omis de signaler le caractère lourdement bureaucratisé des démarches que devront entreprendre les opérateurs pour arriver à leur fin et lancer effectivement des compagnies de transports et de marchandise en Algérie.
La crainte que certains abandonnent en cours de route n’est pas exclue, tant les démarches sont éreintantes. Il y a lieu de souligner que la prise de conscience au niveau de l’Etat est une réalité, puisque le ministre a informé que son département s’attelait à réviser les textes réglementaires régissant ce domaine.
L’objectif de ce travail réglementaire nécessaire n’est autre que d’alléger les procédures d’investissement, notamment en ce qui concerne le volet administratif.
Il va de soi que les nouveaux textes feront en sorte à ne pas porter atteinte aux normes de sécurité.
Vers l’abrogation de la mesure de retrait du permis de conduire
Sur un autre registre, le ministère Aissa Bekkai a déclaré que le ministère examine la possibilité d’abroger la mesure de retrait du permis de conduire pour certaines infractions routières en la remplaçant par des sanctions sévères. Cette mesure, selon le ministre, permettra de traiter avec «plus d’efficacité» le problème des infractions routières et d’alléger la charge administrative. Il a souligne que l’examen de cette question vient suite à une proposition présentée par les services de la Gendarmerie nationale au gouvernement, prévoyant le durcissement des sanctions et l’imposition d’amendes au lieu du retrait du permis de conduire, le ministre a ajouté que cette proposition était en cours d’examen au niveau du ministère en coordination avec les services de la gendarmerie et les autres départements ministériels qui émettront aussi leur avis sur ce probable changement.
Yahia Bourit