On devine le caractère titanesque de l’œuvre à accomplir dans un délais assez court, en ce sens que la relance économique espérée pour 2022 est en partie conditionnée par la réussite de la numérisation de l’ensemble du système financier national.
Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane estime que le chantier primordial que devra finaliser le secteur de la finance tient dans l’aboutissement de la numérisation de tout le système financier national. M. Benabderrahmane insiste particulièrement sur les administrations des impôts, des douanes et des domaines. L’enjeu est immense. Il s’agit d’améliorer le service public au profit des citoyens et des opérateurs économiques. C’est là une feuille de route que le Premier ministre a adressée aux fonctionnaires des Finances lors de son message de vœux à l’occasion du nouvel an 2022.
Outre cette action prioritaire, Aïmene Benabderrahmane a souligné également l’urgence de poursuivre le «processus de réforme budgétaire». Un autre chantier important qui devra se réaliser en même temps que «la rationalisation des dépenses publiques, la transparence des finances publiques et la finalisation, dans les plus brefs délais, du système informatique de la gestion budgétaire», a insisté le Premier ministre. On devine le caractère titanesque de l’œuvre à accomplir dans un délai assez court, en ce sens que la relance économique espérée pour 2022 est en partie conditionnée par la réussite de la numérisation de l’ensemble du système financier national.
Rappelant l’achèvement du processus de la réorganisation de l’administration centrale du ministère des Finances, le Premier ministre a mis en exergue cette réalisation pour «accompagner les programmes de réforme lancés en accord avec les exigences du développement socio-économique et des progrès dans le domaine des nouvelles technologiques numériques». Cela oblige à la consolidation des «acquis réalisés dans tous les domaines, à l’instar de la finalisation de la réforme du système fiscal», affirme-t-il. Cela étant, Aïmene Benabderrahmane n’a pas manqué de souligner la justesse de la réforme du régime fiscal, dont l’objectif est justement destiné à consolider la justice fiscale, à mettre en place des mécanismes et des outils d’incitation de l’investissement productif, à soutenir les entreprises économiques, à encourager la production nationale et, partant, contribuer à l’amélioration du climat de l’investissement et des affaires.
Évoquant la crise sanitaire, Le Premier ministre a appelé l’ensemble du personnel du secteur des Finances à la vigilance continue et au respect des règles sanitaires, en vue de protéger tout un chacun et hâter la sortie de cette pandémie. Il a en outre exprimé sa profonde gratitude et sa haute estime pour les efforts déployés par les cadres et les employés du secteur, en vue de s’acquitter des missions qui leur sont confiées, en dépit des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Sur le plan professionnel, le Premier ministre, ministre des Finances a formulé le souhait de voir «tous les efforts consentis et qui se poursuivent et la détermination constante couronnés de plein succès et les fruits escomptés aboutir, en vue de poursuivre la relance dans notre cher pays».
Yahia Bourit