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Abdelhamid Laafra, délégué national des grands risques : «L’Algérie a recensé 18 types de risques naturels»

Le Délégué national des grands risques au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et l’Aménagement du territoire, Abdelhamid Laafra, a annoncé le recensement de 18 types de risques naturels auxquels l’Algérie est exposée.

Lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, M. Laafra a rassuré par ailleurs qu’une stratégie a été mise en place pour se protéger contre ces risques. « L’Algérie dispose d’une stratégie et d’un plan pour faire face à ces risques et comment les gérer », a-t-il affirmé. Il a indiqué que cette stratégie repose sur la compréhension du risque, l’identification du phénomène et le niveau de fragilité et comment le gérer pour réduire l’ampleur du risque. M. Laafra a précisé que cette étape « sera suivie par la mise en place des activités de protection et des moyens de prévention et d’intervention jusqu’au retour à la normale ».
Pour ce qui est du fonds dédié aux catastrophes, le Délégué national des grands risques a fait état d’une proposition pour créer un second fonds ayant la mission de financer la protection contre les catastrophes. Le même responsable a indiqué que « l’investissement d’un dinar dans l’opération de prévention permet d’économiser 15 dinars en intervention, et c’est ce qui en fait un investissement très rentable ».
M. Laafra a rappelé dans ce sillage les mesures proactives prises par le ministère de l’Intérieur pour faire face aux risques majeurs à travers l’installation, le 27 février dernier, de la Commission nationale de protection des forêts visant à intervenir contre les feux de forêts. Avant l’installation de cette Commission, l’invité de la Radio nationale a affirmé qu’un travail de concertation avait été lancé avec les walis pour préparer le plan national contre les feux de forêts. « Nous avons contacté tous les walis concernés pour préparer le plan national de prévention et de lutte contre les incendies de forêt, et nous avons également mis en place toutes les commissions de wilayas et des communes », a-t-il ajouté. Il a indiqué dans le même sillage que les changements climatiques « sont devenus aujourd’hui une réalité que nous vivons chaque jour ». Il a précisé que les changements climatiques engendrent des risques majeurs tels que les incendies de forêts, des pluies torrentielles qui causent des inondations, la sécheresse, les cyclones…etc.
À rappeler que M. Laafra avait annoncé en février dernier l’adoption par l’Algérie d’une nouvelle approche proactive et préventive pour faire face aux risques des catastrophes majeures. Intervenant lors d’un colloque régional pour la présentation du rapport de diagnostic sur la gestion des risques liés aux catastrophes et aux changements climatiques en Algérie, avec la participation des cadres de cinq wilayas de l’Ouest du pays, M. Laafra avait indiqué que cette approche s’est basée sur certaines recommandations contenues dans le rapport de diagnostic sur la gestion des catastrophes naturelles en Algérie. «Les pouvoirs publics se sont appuyés dans leur stratégie face aux risques de catastrophes majeures sur une approche nouvelle basée sur certaines recommandations contenues dans le rapport de diagnostic sur la gestion des catastrophes naturelles en Algérie, élaboré depuis trois ans en coopération avec la Banque mondiale, notamment l’adoption d’actions proactives, l’alerte précoce et la préparation avant qu’une catastrophe ne survienne », avait-t-il souligné.
Mohand S

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