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Aïn El Türck – Praticabilité de la chaussée : en finir avec le bricolage

Si la commune d’Aïn El Türck en particulier, a profité, pour les préparatifs des jeux méditerranéens qu’avaient abrité la wilaya d’Oran, d’un budget assez conséquent pour une large opération de réhabilitation et d’embellissement, il n’en demeure pas moins que la culture du bricolage était toujours au rendez-vous. Et pour cause.

La praticabilité de la chaussée, celle concernant les routes et artères secondaires de la commune, est devenue une véritable problématique avec tout ce que cela engendre comme conséquences néfastes et préjudiciables et pour le cadre de vie global et bientôt, pour la trésorerie publique.
La dégradation généralisée de la chaussée dans pratiquement tous les quartiers de la station balnéaire, offusque plus d’un et renseigne, surtout, du désintérêt de l’autorité locale pour un aspect aussi important de la fonctionnalité de la ville.
Avec un pareil tissu routier, totalement détérioré, la circulation routière est devenue chaotique, voire dangereuse et pour les automobilistes et pour la sécurité des piétons.
Le flot innombrable de nids de poules, de crevasses, de dos d’ânes de toutes formes et de toutes tailles, renseigne quant à lui, du désœuvrement dans lequel s’est enlisée cette commune, qui ne s’occupe que de sa façade.
Comme se plaisent à le dire ou plutôt à ironiser, quelques habitants, on prône la politique de l’autruche.
Ce qui n’est pas faux, car autant les artères principales de la ville, ont joui d’un embellissement et d’un bitumage de belle facture, autant les artères secondaires ressemblent à un champ de ruines.
Ceci pour le côté cour.
Pour le côté jardin, les pouvoirs publics vont écarquiller les yeux, quand leur sera présentée la facture des travaux de réhabilitation, si réhabilitation il y a, du réseau routier détérioré.
Ce sont en effet des kilomètres de routes qui nécessitent une opération de replâtrage.
Conséquemment, de gros moyens financiers en sont exigés si l’on veut remettre tout ce réseau dans son état initial, c’est-à-dire, le rendre tout simplement praticable.
La trésorerie communale, à elle seule, en serait incapable au vu de l’ampleur de la tâche.
Seul un appel de fond de la wilaya est salutaire quoique là aussi, il faut avoir la témérité et l’audace de le faire, sans se faire taper sur les doigts.
Certes les pouvoirs publics à Oran, sont enclins à consentir les fonds nécessaires pour courir au secours des APC en détresse en vue d’apporter l’aide nécessaire visant l’amélioration du cadre de vie des citoyens, mais ne le seront jamais, quand la négligence prévaut.
Pour une station balnéaire, à vocation principalement touristique à l’instar de la commune d’Aïn El Türck qui accueille désormais, annuellement, des millions de visiteurs et de vacanciers, l’hygiène et le réseau routier devraient théoriquement figurer parmi les priorités des actions des autorités locales.
Maintenant, il faudra préciser que cet état de fait est principalement dû au rafistolage prévalant à chaque fois qu’une opération est lancée, puisqu’avant l’entame de chaque nouvelle saison estivale, le phénomène de la dégradation de la chaussée est reproduit.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets comme dit le dicton, mais entretemps, des sommes astronomiques, sont englouties pour le rapiéçage du réseau routier.
Karim Bennacef

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