Il n’est un secret pour personne, le sida est cette maladie d’immunodéficience qui caractérise un état dans lequel une personne voit ses défenses immunitaires s’affaiblir de jour en jour. Les spécialistes sont très alertes à ce sujet.
Le Dr Amine Merzouk, du service des maladies infectieuses prés le CHU Dr Benzerdjeb a tiré la sonnette d’alarme, indiquant que «le sida a tué, cette année, 70 patients atteints pas cette maladie».
Il a également souligné que «les personnes décédées sont venues de plusieurs wilayas du pays».
S’exprimant en marge de la journée de sensibilisation sur le sida organisée par le service épidémiologique et de prévention de l’EHU 1e Novembre, la même source a fait état de «460 nouveaux cas enregistrés de sida cette année portant ainsi le nombre global des porteurs du VIH à 4 000 personnes», indiquant que «le nombre de porteurs du VIH a connu une hausse sensible cette année comparativement à l’année précédente».
Selon la même source, le fait que l’on s’est abstenu des traitements et du dépistage lors de la crise sanitaire a amplement contribué à la hausse de cette maladie.
Et de souligner que «les traitements sont disponibles en plus de l’arrivage, dans les deux prochains mois, d’importants lots d’injections devant stopper la propagation de ce virus dans l’organisme humain».
«Ces injections seront utilisées en remplacement des traitements classiques, à savoir les comprimés», a précisé la même source, expliquant que «ces nouveaux traitements sont très efficaces».
En plus des moyens de transmissions connus qui ont été d’ailleurs abordés, les participants à cette journée d’informations et de sensibilisation organisée par ont, dans leur majeure partie, mis l’accent sur la nécessité d’accentuer la prévention et la sensibilisation, rappelant que «l’Algérie s’inscrit en diapason avec les recommandations de l’ONUSIDA inscrivant la lutte contre le sida comme l’une des premières priorités».
A l’EHU d’Oran, on vise essentiellement à faire connaitre encore plus cette maladie, d’où d’ailleurs cette journée de sensibilisation qui porte dans ses dimensions les moyens mis en place dans le cadre de la lutte contre sa propagation, en plus de la prise en charge des malades et les démarches à entreprendre dans le traitement des patients de sorte à épargner également la transmission de ce virus au personnel soignant, sachant que ces bataillons en blouses blanches constituent les premiers remparts faisant face à cette maladie en l’affrontant lors des soins qu’ils prodiguent aux malades.
Il s’agit grosso modo de mettre en place une culture sanitaire destinée aussi bien aux populations qu’aux praticiens, médecins, paramédicaux, infirmiers et aides soignants.
Yacine Redjami