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Alors que la saison estivale est aux portes : des campagnes de sensibilisation bientôt lancées sur les plages

Le bureau de wilaya de l’association « Sawaid El Ihsane » va entamer la semaine prochaine une large campagne de sensibilisation au niveau des plages de Cap Blanc et de Madagh qui commencent à recevoir leurs premiers estivants.

Selon le président du bureau de wilaya Ahmed Belarbi, cette campagne vise à sensibiliser les estivants sur l’importance de la préservation de l’hygiène au niveau des plages pour assurer un environnement propre et sain. « Cette large campagne dans les plages de l’ouest de la wilaya va toucher également les motards afin de les inciter à respecter le code de la route et d’éviter les manœuvres dangereuses qui sont la cause des accidents mortels qui endeuillent des familles » dira-t-il. Par ailleurs, dans le cadre du programme de l’association, des actions de nettoyage sont prévues grâce à la mobilisation des bénévoles du bureau de wilaya qui activent dans le travail caritatives et les actions de solidarité. « On espère également mener un projet de reboisement en coordination avec la conservation des forêts de la wilaya, dès qu’on aura une parcelle, on visera à la transformer en un espace vert et convivial pour les familles et planter des arbres fruitiers » explique-t-il.
Notons que dans le cadre de la protection des plages, la commune d’Ain El Turck a entamer hier une campagne d’éradication des extensions illicites au niveau de la plage de Bouisseville en présence du maire Yahyaoui Zaouche et des éléments de la gendarmerie nationale. Il faut savoir à ce sujet que le problème des habitations et des extensions illicites est un véritable danger qui guette et défigure les plages oranaises. Des personnes sans scrupule n’hésitent pas à réaliser des extensions pour les exploiter ou les louer durant la saison estivale. Dans le même sillage, et afin de préserver l’environnement, des bacs de récupération de bouteilles en plastique seront installés dans les places publiques et les routes menant vers les plages d’Ain El Turck., ce qui permettra la récupération de grandes quantités de déchets valorisables et d’éviter la pollution marine.
Il est à noter que la majeure partie de la pollution marine est issue des pollutions urbaines, industrielles et agricoles. La pollution urbaine vient des agglomérations côtières ou fluviales qui n’ont pas de systèmes de collecte et de retraitement des déchets et des eaux usées efficaces. Les coûts liés à ce genre d’installation nécessitent un certain niveau de richesse ce qui implique que seuls les pays avancés sont capables de se doter de ces infrastructures, alors que dans les pays en développement, le processus d’équipement est toujours en cours. Entre 4.8 et 12.7 millions de tonnes de déchets entrent dans les océans chaque année à cause de la prise en charge et du traitement inadéquat des déchets. Le phénomène est similaire pour les pollutions industrielles, où du fait de la très forte croissance urbaine et économique, les pays en développement se retrouvent avec des infrastructures totalement insuffisantes pour traiter les quantités de rejets industriels. Enfin, la pollution agricole s’accroît. En effet, l’intensification de la production s’accompagne d’un usage grandissant d’engrais et de pesticides. Ils peuvent ensuite être lessivés par les pluies et s’infiltrent dans les nappes phréatiques ou gagnent les rivages par les cours d’eau.
Fethi Mohamed

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