Oran

Aménagement du lac Dayat Morsli : l’étude bientôt finalisée

L’étude du projet d’aménagement du lac Dayat Morsli à Oran sera bientôt finalisée. Le wali d’Oran, Said Saayoud, a rappelé l’importance de ce projet qui vise à la création d’un pôle scientifique sur place.

«Il s’agit du dernier point noir restant à Oran, l’étude est presque finalisée, on prépare le dossier pour inscrire le projet de réalisation qui sera entamé l’année prochaine,» dira le wali. Said Saayoud a affirmé qu’il s’agit d’un projet ambitieux qui changera le visage de la ville.

Il est composé de plusieurs réalisations, comme la dépollution de la zone et la fin du rejet des eaux usées.

«Tous ces rejets seront orientés vers la station d’épuration d’El Kerma. A  cela s’ajoute la réalisation d’espaces de loisirs et de divertissement,» dira le wali. Sur place, une zone sera également dédiée aux projets d’investissement. Parmi les points très importants figurenaussi la création d’un pôle scientifique qui sera le plus grand à travers le territoire national. «Il s’agit d’un village scientifique qui sera dédié aux chercheurs et sera composé de 4 bâtiments,» explique le wali. Notons que chaque année à Oran, la situation des zones humides est mise en avant en raison de la dégradation que connaissent ces régions, connues pour la fragilité de leurs écosystèmes.

Ce qui nécessite encore une fois de mettre en place une « véritable bonne gouvernance environnementale».

Parmi les  dégâts  que subissent ces zones: le pompage excessif des eaux souterraines, l’extension des zones urbaines sur ces zones, l’altération des eaux et des écosystèmes par les diverses sources de pollution, la «salinisation» des chotts et sebkhas, conduisant inévitablement à la réduction des surfaces agricoles, des pâturages et des forêts du fait de l’érosion. À Oran, ces zones assistent, ces dernières années, à la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes, ainsi que de quelques espèces d’oiseaux.

Par ailleurs,  il faut savoir que  la capitale de l’ouest dispose de 8 zones humides, dont deux protégées par la convention mondiale RAMSAR  (les 2 sebkhas, le lac Télamine, le lac d’Oum El Ghellaz, Dayet Morsli, Dayet Sidi Chahmi, El Mactaa et les salines d’Arzew).

Fethi Mohamed

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