Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a indiqué jeudi à Alger que l’Algérie a exporté, en 2020, quelque 937.000 barils/jour de pétrole et 40 milliards mètres cubes de gaz.
Ainsi, le ministre qui intervenait lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, a tenu à clarifier la situation actuelle du secteur de l’énergie, en disant que les chiffres relayés récemment par des médias étrangers sont «erronés». Le ministre a affirmé que «les exportations de pétrole et ses dérivés n’ont enregistré de baisse de 290.000 b/j comme rapporté par certains milieux», précisant que «les exportations de l’Algérie, en 2020, ont atteint 937.000 b/j de pétrole et 40 milliards mètres cubes de gaz, en dépit de la crise sanitaire». Les exportations de l’Algérie englobent 677.000 b/j de pétrole brut et 80.000 b/j de condensat, soit 180.000 b/j de pétrole, a détaillé le ministre, soulignant que les recettes s’élèvent à 20,2 milliards de dollars (USD), dont 13,2 milliards USD pour le pétrole et 7 milliard USD pour le gaz. «Ces chiffres, exacts sont publiés sur le site du ministère depuis la première semaine de l’année», a soutenu M. Attar
Fustigeant «les chiffres erronés» relayés par des médias étrangers, le ministre a déclaré que «la publication de ces chiffres, sans fondement, cache des intentions malveillantes
A rappeler dans ce sens que l’ancien ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, avait indiqué que les réserves prouvées de pétrole en Algérie sont de 1.340 millions de tonnes, soit 10 milliards de barils, soulignant que compte tenu de notre rythme actuel, nous avons encore 27 années de production. Il avait précisé en outre que l’Algérie dispose de gisements de gaz naturel renfermant environ 2.368 milliards de mètres cubes ; ainsi que de 260 millions de tonnes de condensat. En détaillant dans les chiffres avancés par l’ancien ministre de l’Energie et l’actuel ministre des Mines, les réserves de l’Algérie en or noir sont approximativement de 1.340 millions de tonnes; ce qui représente une dizaine de milliards de barils de pétrole; et « avec une superficie minière d’environ 1.500 kilomètres carrés, parsemée de puits non encore équipés, le pays dispose de capacités propres à s’imposer sur le marché énergétique mondial.
Il est à signaler que lors des différentes réunions de l’Opep visant à stabiliser les prix du pétrole, il a été question de réduire la production du pétrole afin de permettre à la hausse des prix qui sont passés de 20 dollars à plus de 60 dollars aujourd’hui.
Noreddine Oumessaoud