Région

Gestion du foncier à Aïn Defla:
Plus de 5530 affaires en attente d’étude

Au total, 5 538 affaires se rapportant au foncier sont en attente d’étude à Aïn Defla, a annoncé mercredi le SG de la wilaya, appelant les responsables concernés à la prise en charge efficiente de ce volet.

« Au total, 5 538 affaires liés au foncier sont en attente d’étude à l’échelle de la wilaya de Aïn Defla, un volet qui doit être pris en charge de manière efficiente car à même d’améliorer les conditions et le cadre de vie des citoyens », a souligné Ahmed Belhaddad au cours d’une journée d’étude consacrée au guichet unique des communes, à la délivrance du livret foncier ainsi qu’à la conformité des constructions dans le cadre de la loi 08-15.

Mettant l’accent sur la célérité qui doit caractériser la réponse donnée au citoyen, il a noté que pour une plus grande efficience du travail, les élus locaux se doivent de travailler en synergie avec les responsables des différents secteurs en rapport avec la question du foncier.

« La résolution de certains problèmes exige que les élus locaux travaillent en synergie avec les services du cadastre, de l’urbanisme et des domaines », a-t-il soutenu, observant que l’ère où chacun faisait « cavalier seul » est révolue.

Réagissant au commissaire foncier de Djendel, lequel assurait ne pas pouvoir « être au four et au moulin » (être dans son bureau en vue d’étudier un certain nombre de litiges et d’assister, en même temps, aux réunions portant sur le foncier), le wali de Aïn Defla, Embarek El Bar, a, de son côté, estimé que la numérisation de l’administration est à même de faciliter la gestion du foncier et d’améliorer les prestations y afférentes.

« En sus de la célérité qu’elle assure, la numérisation de l’administration est à même de faciliter la gestion du foncier, améliorant les prestations y afférentes, et levant bien des obstacles », a-t-il soutenu.

Relevant que le ministère de l’Intérieur a mis en place un certain nombre de mécanismes à même d’améliorer les prestations au profit du citoyen dans le domaine du foncier, il n’en a pas moins mis l’accent sur la nécessité du changement des mentalités pour que l’administration s’acquitté véritablement de la mission qui doit être la sienne.

« Certes, les textes réglementaires existent, mais leur application prête parfois à équivoque, une situation qui ne doit pas avoir droit de cité si les fonctionnaires étaient animés du désir de se surpasser, daignant se débarrasser des mauvais reflexes », a-t-il martelé Pour le chef de l’exécutif, le suivi de l’opération ne doit pas constituer un vain mot, observant que nonobstant le fait que la réponse au citoyen soit positive ou négative, « le plus important est qu’elle soit donnée dans un délia raisonnable ».

Abordant par ailleurs les commissions de la wilaya en visite d’inspection dans les communes, il a noté que celles-ci ne doivent pas être assimilées à une « épée de Damoclès », mettant l’accent sur leur rôle en matière d’accompagnement, d’orientation et d’encadrement des élus locaux.

« Il y a manifestement un problème que nous ne pouvons occulter : nous communiquons mal, et dans le cas où nous le faisons, la manière laisse à désirer », s’est-il emporté, rappelant qu’en tant que commis de l’Etat, il s’emploie à concrétiser le programme du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie du citoyen.

Les chefs de daïras, les P/APC ainsi que les responsables de l’urbanisme, des domaines et du foncier à l’échelle de la wilaya ont pris part à cette journée d’étude abritée par la maison de la culture Emir Abdelkader de Aïn Defla.

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