Région

Blida : impératif de prendre en compte les risques naturels dans les plans urbanistiques

Des spécialistes en génie civile se sont accordés, jeudi à Blida, sur l’impératif de la prise en compte des risques majeurs et des catastrophes naturelles dans l’élaboration des plans d’urbanisme, pour faciliter la prise en charge de leurs conséquences et la réduction des dégâts et pertes pouvant en résulter en cas de leur survenue.

Les participants au Colloque international sur l’urbanisme, organisé par l’Institut d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Blida, ont appelé les concepteurs des plans d’urbanisme à une plus importante prise en compte des risques majeurs et des catastrophes naturelles, dont les inondations et les séismes, qui varient d’une région à l’autre.
Le représentant du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Ammar Laâlmi a évoqué, à ce titre, les efforts de l’Etat pour l’organisation du secteur, notamment par l’actualisation du Plan national d’aménagement du territoire et de la loi sur l’urbanisme, pour les mettre au diapason des évolutions en cours en matière de lutte contre les catastrophes naturelles, notamment.
A son tour, M. Badreddine Belkadi, expert algérien au niveau d’un bureau d’études des Emirats arabes unis (EAU), a exposé plusieurs modèles de plans de villes intelligentes ayant pris en compte les catastrophes naturelles lors de l’élaboration de leurs plans de réalisation de pôles urbains, routes et autres infrastructures de base.
Il a souligné, à ce titre, que l’élaboration des plans d’urbanisme dans les pays développés est basée essentiellement sur l’identification du type de risques naturels menaçant chaque région, afin de garantir la sécurité des habitants et réduire l’ampleur de dégâts éventuels, tout en assurant diverses commodités nécessaires pour une bonne qualité de vie.
«La prise en compte des catastrophes naturelles, dont le type diffère suivant la nature géographique de chaque région, lors de l ’élaboration des plans d’urbanisme, permettra de faciliter la prise en charge de leurs conséquences», a également souligné la responsable du département d’urbanisme à l ’ Institut d’architecture de l’université Saâd-Dahlab, Amel Djellata Abderrahmane.
Cette rencontre a constitué une opportunité pour les spécialistes du domaine, pour débattre des nouvelles technologies en vigueur dans le bâtiment et des plans d’urbanisme, et pour tenter de trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les nouvelles villes, tout en soulignant la nécessité de la prise en considération du modèle urbain de chaque région du pays.

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