On retiendra dans le document de l’ONS que les prix en dinars à l’exportation des marchandises, hydrocarbures compris, ont connu une hausse plus qu’appréciable de 49,5% sur un an, durant la période janvier-juin 2021, tandis que ceux à l’importation ont affiché une augmentation plutôt modérée, compte tenu du contexte, de 18,5%.
Les recettes des exportations et les factures d’importations ont connu, au premier semestre de l’année en cours, des hausses de prix conséquentes. La bonne nouvelle dans ce mouvement haussier généralisé tient dans une progression nettement plus importante de la valeur des exportations que celle des importations. Ce qui favorise une réduction remarquable du déficit commercial global. L’ Office national des statistiques (ONS) qui a rendu public, hier, les mouvements des flux financiers du commerce extérieur rapporte en dinars les prix à l’importation et à l’exportation des marchandises. On retiendra dans le document de l’ONS que les prix en dinars à l’exportation des marchandises, hydrocarbures compris, ont connu une hausse plus qu’appréciable de 49,5% sur un an, durant la période janvier-juin 2021, tandis que ceux à l’importation ont affiché une augmentation plutôt modérée, compte tenu du contexte, de 18,5%.
L’explication fournies par l’ONS se rapporte à la hausse de l’indice des valeurs unitaires (IVU) à l’exportation des marchandises (prix à l’exportation) durant les six premiers mois de 2021, par «l’augmentation des prix des hydrocarbures de 49% et des prix des exportations des produits hors hydrocarbures (PHH) de 42,5%.». Selon le document de l’Office, cette évolution haussière de l’indice des prix à l’importation concerne tous les groupes de produits. Ces derniers ont connu des augmentations durant les six premiers mois de l’année 2021 par rapport à la même période de l’année précédente. «La hausse la plus remarquable a concerné les combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes avec +72,9%, les huiles graisses et cires d’origine animale ou végétale avec +59,8%, les boissons et tabacs (+23,5%) et les produits chimiques et produits connexes (+23,5%)», lit-on dans le document de l’ONS.
D’autres groupes de produits ont également connu des augmentations de prix à l’importation. «Il s’agit des produits alimentaires et animaux vivants (+18,9%), des matières brutes non comestibles, sauf carburants (+17,4%), des articles manufacturés (+15,6%) et enfin les machines et matériels de transport (+8,4%)», confirme l’Office national des statistique.
En volume, les exportations algériennes ont augmenté de 12%, tandis que les importations se sont rétractées de 2,4%. Ce qui constitue une excellente nouvelle et confirme la dynamique de renversement des tendances du commerce extérieur. Pour illustrer cette nouvelle dynamique, l’ONS retient dans son document que «les exportations de marchandises se sont élevées à 2.293,2 milliards de dinars au premier semestre 2021 contre 1.368,7 milliards de dinars à la même période de référence en 2020, enregistrant une hausse de 67,5%». A contrat, les importations se sont élevées à 2.463,7 milliards de dinars au 1er semestre 2021 contre 2.130,5 milliards de dinars à la même période de 2020, soit une hausse de 15,6%. «Ces évolutions du commerce extérieur de marchandises ont été soldées par une «importante» réduction du déficit commercial qui passe de -761,8 milliards de dinars durant les six premiers mois de 2020 à -170,5 milliards de dinars à la même période de 2021, avec une amélioration du taux de couverture des importations par les exportations, qui passe de 64,2% à 93,1%, selon les données du même organisme», conclut le document de l’ONS.
Yahia Bourit