A la une

Brahim Merad : le développement des zones frontalières revêt un caractère prioritaire

Le développement des zones frontalières relève d’une stratégie qui «s’inscrit dans la démarche des pouvoirs publics pour assurer l’équité en matière de développement et remédier aux disparités régionales», a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a mis, ce jeudi, en exergue, l’importance cruciale du développement des zones frontalières. Son approche repose essentiellement sur une stratégie nationale englobant l’ensemble du territoire national. Le ministre a effectivement souligné l’urgence de sécurisation, mais aussi de développement de ces zones, dont l’importance n’est plus à préciser, tellement, il devient clair que les milliers de kilomètres qui bordent le territoire national constituent autant une opportunité de développement qu’un risque sécuritaire avéré. Ainsi, le développement de ces zones, notamment celles de la wilaya de Tlemcen, relève de ladite cette stratégie qui «s’inscrit dans la démarche des pouvoirs publics pour assurer l’équité en matière de développement et remédier aux disparités régionales», a indiqué le ministre de l’Intérieur en réponse à une question posé par un membre du Conseil de la nation. M.Merad a précisé que les daïras frontalières de Tlemcen, telles que Marsa Ben M’hidi, Bab El Assa, Beni Boussaid, Maghnia, Sidi Djilali et Sebdou, ont bénéficié de projets significatifs dans le cadre de divers programmes de développement, visant à améliorer le cadre de vie des citoyens.
Dans ce contexte, Merad a rappelé le lancement d’une étude consacrée à l’aménagement et au développement des zones frontalières du Tell occidental de la wilaya de Tlemcen. Cette étude en est à sa troisième et ultime phase et attend son approbation. Son objectif est l’élaboration d’un plan stratégique, qui inclut la proposition de projets de rattrapage et de proximité, ainsi que d’autres projets structurants, pour soutenir et développer ces zones.
Concernant les mesures mises en place pour garantir des terrains à exploiter comme cimetières dans la wilaya d’Alger, le ministre a indiqué que cette wilaya compte 111 cimetières, dont 72 sont «en état de saturation», représentant «un taux de près de 65% du nombre total de cimetières au niveau de la wilaya». Pour remédier à cette problématique, Merad a affirmé que «une série de mesures ont été prises pour assurer des assiettes foncières», notamment par le déclassement de parcelles de terres agricoles pour l’extension des cimetières des communes de Baba Hassen, Ouled Fayet et Birkhadem, ainsi que la création de nouveaux cimetières dans des communes telles qu’Ain Benian, El Achour, Draria et Tessala El Merdja.
En réponse à une question relative à la zone d’activité «160 lots» dans la commune d’El Menia, qui s’étend sur 25 hectares, Merad a précisé que, depuis la distribution de 145 lots pour l’investissement et 13 autres pour la concession, cette zone a été transférée en 1992 à l’Agence foncière locale d’El Menia. Cette agence a commencé à délivrer les actes aux bénéficiaires en 1995, avec un total de 133 actes délivrés à l’époque aux propriétaires. La commune a également entrepris un aménagement partiel des lots situés près de l’entrée nord de la ville et de ceux jouxtant certaines cités.
Enfin, il a été mentionné que 30 lots ont été raccordés aux réseaux d’électricité, d’assainissement et d’eau potable. Merad a également confirmé que 5 bénéficiaires ont obtenu des permis de construire, tandis que des réserves concernant les demandes de permis de construire ont été émises pour 14 autres bénéficiaires. Ces efforts témoignent de la volonté des autorités d’améliorer les conditions de vie dans ces zones et de favoriser un développement équilibré sur l’ensemble du territoire.

Nadera Belkacemi

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page