Les cérémonies marquant la célébration du 67éme anniversaire de la grève des étudiants le 19 mai 1956 (journée de l’étudiant) ont été organisées jeudi à l’université de Mostaganem à l’instar des autres régions du pays.
En effet, en présence du secrétaire général de la wilaya représentant le wali, des membres de la commission de wilaya de sécurité, du recteur, des directeurs de l’exécutif, du secrétaire général de l’organisation nationale des moudjahidines au niveau de la wilaya de Mostaganem, de représentants du mouvement associatif et d’étudiants, a eu lieu la levée des couleurs et la lecture de la fatiha à la mémoire des chouhadas à l’université ex ITA.
Ensuite le recteur Bouderrah Ibrahim a prononcé un discours, faisant la genèse de la grève des étudiants le 19 mai 1956 à l’appel du FLN, caractérisée par l’abandon des bancs des amphithéâtres et des lycées par les étudiants et lycéens algériens, animés d’une conscience patriotique aiguë, pour rejoindre les rangs du Front de libération nationale et de l’Armée de libération nationale. Le recteur rappellera que ladite grève est une étape très importante de notre guerre de libération nationale, et exhortera la corporation estudiantine à s’inspirer du comportement de leurs aïeux qui ont sacrifié leurs études et leurs vies pour le recouvrement de la souveraineté de l’Algérie.
L’orateur poursuit en demandant aux étudiants d’être fidèles aux nobles idéaux de Novembre et aux chouhadas en vue de s’engager à relever les défis pour maîtriser et exploiter les nouvelles technologies, ainsi qu’à innover pour permettre la construction d’une Algérie nouvelle prônée par le président de la République tout en participant au développement local et national et à la relance économique.
Puis, le SG de la wilaya, le recteur et la délégation qui les accompagnait ont visité l’exposition de plusieurs projets présentés par des étudiants de plusieurs filières, ce qui démontre l’intérêt qu’ils accordent à l’innovation. Aussi à cette occasion, le SG de la wilaya a inauguré une cellule de formation spécialisée pour les étudiants aux besoins spécifiques. Ensuite, a eu lieu une cérémonie de remise d’attestations et de considération à des lauréats à des concours sportifs culturels, religieux. Aussi les étudiants qui ont présenté le meilleur projet à la dite exposition ont été récompensés. Et dans un point de presse, le recteur a annoncé que le 17 de ce mois, il a signé au ministère de l’enseignement supérieurs et de la recherche scientifique une convention avec son homologue de l’université chinoise « North Ouest normal university» dans le cadre de la coopération scientifique. Il ajoutera qu’à partir de la prochaine rentrée universitaire, l’anglais, la philosophie , la didactique et les TIC (technologie de l’information et la communication ) seront enseignés, dans le but de relever le taux de réussite .
Abordant la numérisation, le recteur dira qu’elle va être généralisée. à la pédagogie, la recherche scientifique, les œuvres universitaires et la gouvernance.
Le recteur précisera également que la stratégie qu’il a élaborée depuis son installation au début de ce mois, s’inscrivant dans la vision du président de la République et de la feuille de route du ministère de tutelle tend à placer au premier rang l’université de Mostaganem au niveau de l’Ouest du pays, et la hisser à une place honorable à l’échelle nationale, et aussi d’en faire une locomotive du développement, de l’économique et du social.
Toutefois, il est utile de signaler l’absence du nom et de la photographie d’un illustre nationaliste et révolutionnaire , co-fondateur de l’UGEMA sur une affiche faisant état de cette union et exposée par les responsables de l’annexe du musée du moudjahid à l’université, ce qui à soulevé la colère du secrétaire général du bureau de wilaya de l’organisation des moudjahidines qui en a fait la remarque .
Il s’agit du docteur en droit, Belarbi Abdelkader dit Kaddour , natif de Achaacha dans la wilaya de Mostaganem , militant de la première heure, mort les armes à la main en 1958 lors d’un accrochage de son unité avec l’armée coloniale dans les monts de Blida.
Charef.N