PERTURBATION DANS L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE:
Certains quartiers d’Aïn El Türck dans le désarroi
Il est dit que cet été ressemblera aux précédents à Aïn El Türck, malgré les recommandations des hautes instances du pays à assurer un approvisionnement régulier en eau potable, ne serait-ce que de quelques heures durant la journée.
Ce n’est guère le cas, puisqu’aussitôt les lampions éteints sur les jeux méditerranéens, le cauchemar des robinets « secs » a réinvesti les foyers de milliers d’habitants de la commune d’Aïn El Türck, dont le calvaire dépasse la limite en ce temps caniculaire.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la perturbation dans l’approvisionnement en eau potable, est un remake des années précédentes, en pire pour celle-ci, sans que cela n’émeuve aucun responsable élu ou administratif à Aïn El Türck, livrant ainsi la population au désarroi le plus total.
Certes, l’afflux des estivants en cette période estivale a accru la tension sur le précieux liquide, mais quel est le tort des populations d’un grand nombre de quartiers pour être ainsi pénalisées par des coupures qui avoisinent aujourd’hui, la vingtaine de jours ? Aussi, le risque d’une résurgence de la pandémie, est un facteur d’aggravation des conditions sanitaires , si les responsables de la SEOR n’y remédient pas au plus vite, en dépêchant sur le terrain, des équipes techniques de prospection afin de constater où se situe le problème.
Ce problème d’approvisionnement est récurrent, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, pourquoi concerne- t-il certains quartiers et pas d’autres d’Aïn El Türck, où l’eau potable est disponible 24H sur 24. Doit-on croire que l’opération de programmation d’alimentation des quartiers en eau potable est laissée au bon vouloir de quelques personnes des services techniques ou est-ce tout simplement, une négligence criarde dans l’établissement du calendrier ? L’été ne tire pas encore à sa fin, les habitants touchés de plein fouet par ces longues coupures voient leur patience se ronger, l’éventualité d’une gronde générale n’est pas à écarter comme cela s’est maintes fois produit.
Ces mêmes citoyens doivent-ils, en plus de faire face au mépris des responsables locaux qui avancent à chaque fois des raisons superflues pour se justifier , aller grever leur maigre budget familial en s’approvisionnant auprès des camions-citernes que peu de gens peuvent se le permettre, faut-il, le préciser , à raison de 1000 Da et plus, la citerne ? Mieux encore, pourquoi fait-on fi des instructions des hautes instances du pays, dont le président de la République en personne, qui avait fermement recommandé à ce que l’approvisionnement en eau potable soit rationalisé mais de manière équitable ?
Karim Bennacef