Colloque national organisé à l’Université d’Oran 1 «Ahmed Benbella» : le peuple algérien a résisté à la colonisation française par tous les moyens disponibles
Les participants à un colloque national sur la résistance algérienne contre la colonisation française, organisé mardi à l’Université d’Oran 1 «Ahmed Benbella», ont affirmé que le peuple algérien a résisté à la colonisation française pendant 132 ans par tous les moyens disponibles.
Le Dr Sadek Kacem, directeur du département d’histoire de l’Université d’Oran 1, a souligné lors de ce colloque, organisé par l’équipe de recherche sur les mutations de la société algérienne durant la période coloniale en coordination avec le Laboratoire d’histoire de l’Algérie dans le cadre du programme de célébration du 70ème anniversaire du déclenchement de la révolution de novembre 1954, que «le peuple algérien a mené, pendant 132 ans, une résistance politique, culturelle, sportive et religieuse, qui lui a permis de contrer les tentatives coloniales d’effacer l’identité nationale et a conduit au final au déclenchement de la Révolution de libération, mettant fin à l’occupation française», a-t-il souligné.
Le Dr Sadek Kacem a également souligné que les Algériens, tout en restant attachés à leur langue et à leur religion, «ont démontré la profondeur de leur appartenance civilisationnelle remontant à des millénaires».
La Dr Fatiha Safer, professeure à l’Université d’Oran 1 et présidente du comité scientifique du colloque, a déclaré que de son côté que «le peuple algérien n’a jamais cessé de résister à la colonisation depuis l’invasion de 1830 jusqu’au déclenchement de la Révolution du 1 er Novembre 1954 et qui s’est terminée par l’indépendance de l’Algérie». Le Dr Boubaya Abdelkader, directeur du Laboratoire de recherche en histoire de l’Algérie, a souligné de son côté que «l’occupation française a suscité de nombreuses et fortes réactions, en premier lieu les résistances armées et les soulèvements populaires, exprimant le rejet du colonisateur et de ses politiques. Il a également souligné que «l’administration coloniale, ses institutions, ses lois et ses colons se sont heurtés à la volonté et à la détermination d’une société forte de sa religion, de son identité, de ses lois, de ses coutumes et de ses traditions».