Commerce et artisanat : l’association ANCA se déploie sur le terrain
Fraîchement installé à la tête du bureau de wilaya d’Oran de l’association nationale des commerçants et des artisans (ANCA), Boukhari Abbès, envisage de «faire en sorte que cette organisation se déploie à travers les 26 communes de la wilaya d’Oran».
Faire partie d’une nouvelle dynamique locale et contribuer à son essor, bénéficier d’actions mises en place par les pouvoirs publics pour promouvoir les acteurs économiques locaux et ne pas rester seul face à ses difficultés… La liste des ambitions est loin d’être exhaustive. Les grandes lignes du programme de cette organisation sont destinées à inviter les artisans et les commerçants à rejoindre l’association.
Le bureau local de l’association dont le siège est implanté à Haï Khemisti à Bir El Djir (dernière la clinique El Hikma), mise sur la formation et le perfectionnement des adhérents et des professionnels de l’association.
Dans ce cadre, des conventions ont été signées entre le ministère de la Formation professionnelle et l’ANCA. «C’est, en effet, l’un des objectifs assignés à l’association. Notre but est de parvenir à une large représentativité. Nous visons une représentation de toutes les activités économiques, commerciales et artisanales avec la création de sections et de commissions locales par branches et par métiers», poursuit.
M. Boukhari. Docteur Soumia Belarbi, est par exemple, présidente de la commission santé au sein de l’association ANCA. «L’une de nos missions est de recueillir les doléances des professionnels de santé pour les transmettre aux pouvoirs publics», affirme le Dr Belarbi, qui dirige un laboratoire d’analyses médicales à Haï Khemsti, à Bir El Djir.
Le but de l’association est aussi de redynamiser les activités économiques via des salons et des foires, d’établir des passerelles et renforcer la coordination avec les autorités centrales et locales.
Sur le plan économique, la décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a accordé un allègement fiscal est qualifiée par l’association ANCA «de mesure historique qui soulage les opérateurs économiques».
Le chef de l’État a répondu favorablement à une vieille revendication du patronat, des artisans et des commerçants algériens, en décidant de supprimer la taxe sur l’activité professionnelle (TAP).
L’annonce de la suppression de cette taxe a été faite lors du dernier conseil des ministres que le chef de l’Etat a présidé. La mesure devrait être actée dans la Loi de finances 2024.
L’association nationale des commerçants et des artisans (ANCA) a accueilli très favorablement cette décision. «La mesure du président de la République de supprimer la TAP est une décision historique qui nous soulage énormément», a réagi Boukhari Abbès. Après la suppression de la TAP pour les entreprises de production, il y a une année, le président Tebboune a décidé d’étendre cette mesure à l’ensemble des secteurs économiques à l’image du BTPH, du tourisme, des services et du commerce.
La TAP est un impôt injuste parce qu’elle taxe la production, c’està- dire le chiffre d’affaires d’une entreprise, sans prendre en compte sa rentabilité. «Les artisans et les commerçants sont soulagés par la suppression de cette taxe, car ils travaillent avec des marges très faibles. Cette mesure constitue une bouffée d’oxygène car elle aura un impact positif sur les différents secteurs d’activité», conclut M. Boukhari.
Imad T