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Cultures stratégiques : l’Algérie voit grand !

Le projet «Baladna» de production de lait en poudre, le projet du groupe italien «Best Food» (BF) de production de céréales et de légumineuses, le projet du groupe Cevital dans les wilayas d’El-Menia, de Ouargla et de Ghardaïa, sur une superficie totale de plus de 285.000 hectares, pour la production de betterave sucrière et une unité de transformation d’une capacité de 505.000 tonnes/an, ainsi que la production d’autres cultures stratégiques, constituent l’ossature d’un programme jamais mis en œuvre depuis l’indépendance du pays.

Les immenses projets d’investissement dans le sur du pays mobilisent plusieurs secteur d’activités. La complexité des chantiers ouverts dans les hauts plateaux et le grand sud n’a d’égal que les superficies à perte de vus situé dans des zones enclavé et très éloignés des commodités à l’image des routes, de l’électricité et la connectivité à l’Internet, un outil devenu essentiel dans l’agriculture moderne. C’est pour ces raisons qu’une feuille de route multisectorielle a été élaborée, lundi, sur des mesures supplémentaires au profit des investisseurs dans le domaine du développement des cultures stratégiques dans les wilayas du Sud. C’est ainsi que les ministres des Finances, Laaziz Faid, de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, de l’Hydraulique, Taha Derbal, et de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki ont planché sur un plan de travail, avec les walis d’Adrar, de Timimoun, d’Illizi, d’El Menia, de Ouargla et de Touggourt. Les cadres des cadres des ministères concernés, des représentants d’entreprises publiques et d’institutions telles que Sonelgaz, Algérie Télécom, l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), le Fonds national d’investissement (FNI), les directeurs des instituts techniques concernés, de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) et de l’Office national des terres agricoles (ONTA) ont également été associés à la rencontre. Cela confirme l’ampleur exceptionnel du chantier stratégique, dont la mission à terme est de garantir la sécurité alimentaire du pays, voir même l’autosuffisance dans beaucoups de produits agricoles.
Le ministre de l’Agriculture a évoqué dans une allocution l’objectif présidentiel qui est l’autosuffisance en blé dur et de développement des cultures stratégiques. Aplanir les difficultés enregistrées est le principe même de cette rencontre et cela passe par la priorisation des wilayas du sud en termes d’affectations financières destinées au raccordement des exploitations agricoles à l’énergie. Les crédits bancaires, les contrats d’assurance sont également dans le package, en sus d’une logistic impressionnante à l’image du gigantisme des projets. M.Cherfa a rappelé, à ce propos, les projets de réalisation de 350 centres de proximité de stockage d’une capacité de 50.000 quintaux/centre (capacité totale de stockage atteignant 17,5 millions de quintaux), et de 30 silos de stockage de céréales à long terme.
De son côté, le ministre des Finances a fait état d’affectations financières considérables allouées au profit du secteur agricole pour atteindre les objectifs fixés, notamment en ce qui concerne la promotion de l’investissement agricole par la mise en valeur des terres et leur octroi dans le cadre de la concession, l’électrification rurale, la réalisation des routes et des pistes agricoles, l’extension des surfaces irriguées ainsi que la mobilisation des ressources en eau nécessaires.
Le ministre des Travaux publiques a indiqué qu’un travail était en cours pour la réhabilitation des routes nationales et de chemins de wilaya ainsi que l’ouverture de nouvelles pistes dans le Sud, à l’instar de la route relative au projet «Baladna» dans la wilaya d’Adrar.
Pour sa part, M. Triki a fait savoir que son département ministériel s’emploiera à trouver les solutions adéquates pour assurer des réseaux de télécommunications au niveau des exploitations agricoles, précisant que le recours aux satellites figure parmi les solutions efficaces.
Le projet «Baladna» de production de lait en poudre, le projet du groupe italien «Best Food» (BF) de production de céréales et de légumineuses, le projet du groupe Cevital dans les wilayas d’El-Menia, de Ouargla et de Ghardaïa, sur une superficie totale de plus de 285.000 hectares, pour la production de betterave sucrière et une unité de transformation d’une capacité de 505.000 tonnes/an, ainsi que la production d’autres cultures stratégiques, constituent l’ossature d’un programme jamais mis en œuvre depuis l’indépendance du pays. Il y a lieu de relever le projet de l’entreprise «Tafadis», filiale de Madar Holding, dans les wilayas de Ouargla et de Touggourt, sur une superficie de plus de 20.000 hectares, pour la production de betterave sucrière et une unité de transformation d’une capacité de 60.000 tonnes/jour, avec un objectif de production de 720.000 tonnes/an, en plus de la production d’autres cultures stratégiques dans le cadre du programme de rotation des cultures. Il s’agit, entre autres, d’un projet d’investissement algéro-saoudien dans la commune de Hassi Gara, dans la wilaya d’El Menia, sur une superficie de 20.000 hectares, pour la production agricole et l’élevage du bétail. Il est, en outre, question d’investissements dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois dans la filière de l’aviculture et des cultures stratégiques, au niveau de la wilaya d’Adrar.
Yahia Bourit

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