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Découverte macabre à l’intérieur d’une boucherie:
De la viande mélangée avec un liquide utilisé dans les morgues

Le bureau de l’association de protection de consommateur (Apoce) à Oran a annoncé jeudi dernier la découverte d’une quantité de viande hachée et de Merguez mélangée à l’eau de l’aval à l’intérieur d’une boucherie.

Le bureau de l’association a affirmé que ce liquide est utilisé comme conservateur à l’intérieur des morgues. Il sert à préserver la couleur de la viande hachée à l’intérieur des boucheries en cas de longue conservation. Suite à des informations parvenus au bureau, faisant état qu’un boucher commercialise ce liquide à d’autres boucheries, les services de la direction du commerce accompagnés des éléments de la 23ème sûreté urbaine se sont déplacés sur place où ils ont découvert l’eau de l’aval sur la table de préparation de la viande, en l’absence totale des conditions d’ hygiène.
Les services de la direction du commerce ont saisi 12 kg de viande hachée. Des échantillons d’autres quantités de viande ont été prélevés et seront analysés. Selon le bureau de l’association, l’eau de l’aval est dangereux s’il est utilisé anarchiquement et peut être cancérigène et représente un grand danger sur les femmes enceintes.
Le bureau de l’association a montré sa solidarité avec les services de la direction du commerce qui aurait subi une résistance de la part de l’un des employés de cette boucherie. Un policier qui a fait face à l’agression aurait été également blessé lors de l’intervention selon le bureau de l’association Apoce à Oran.
Il est à rappeler que l’utilisation de l’eau de l’aval a fait couler beaucoup d’encre, notamment après la découverte dans le passé de l’eau de l’aval (produit utilisé au niveau de la morgue). Même dans les marchés quotidiens ou hebdomadaires, la viande provenant de l’abattage clandestin est très en vue. Une activité qui malheureusement reste toujours florissante dans les localités de Hassi Ameur et Hassi Bounif et même au niveau des autres marchés de la wilaya.
Ceci, en dépit des différentes mesures prises par les autorités locales qui essayent en vain d’éradiquer ce phénomène qui résiste au fil du temps. Les services de contrôle ayant déjà mené plusieurs opérations, sont appelés à redoubler d’efforts pour mettre ces vendeurs clandestins, dos au mur, et protéger ainsi le citoyen de maladies susceptibles d’être engendrées par l’utilisation de produits douteux.
Fethi Mohamed

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