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Le pétrole poursuit sa progression, dépassant les 115 dollars

Les prix du pétrole hésitaient hier entre positif et négatif, et ce, après leur bond de plus de 7% la veille, sur fond de pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine mais aussi d’un possible embargo européen sur l’or noir russe.

Le baril de Brent ou brut de mer du nord, pour livraison en mai se négociait à 118,53 dollars le baril, soit une hausse de 2,5%. Mardi soir, il avait bondi de plus de 7% à 115,62 dollars, atteignant son plus haut niveau depuis dix jours. Quant au baril de West Texas Intermediate pour livraison en avril, il valait 114,35 dollars, soit une progression de 1,99%, après avoir atteint mardi soir 112,12 dollars, un niveau inédit en quasiment quinze jours.
En effet, dopés la veille par la perspective d’un possible embargo européen sur les exportations de pétrole russe, les prix de l’or noir poursuivaient leur progression mardi. Après avoir franchi mardi le seuil des 110 dollars le baril, le Brent européen et le WTI américain prenaient le cap des 120 dollars.
Selon les experts, le passage du vert au rouge suggère que certains opérateurs prennent leurs bénéfices après la hausse de lundi et rappelle que le marché traverse une période très volatile et incertaine, précisant que la raison (de cette baisse) n’est pas claire mais souligne la volatilité et l’illiquidité du marché en ce moment. La veille, les cours de l’or noir ont bondi de plus de 7%, galvanisés par la perspective d’un possible embargo européen sur les exportations de pétrole russe. Dans le même sens, les experts estiment que cette situation a suscité de nouvelles inquiétudes quant à l’offre sur un marché déjà aux prises avec un déséquilibre important entre l’offre et la demande, ce qui a, précise-t-on, renforcé la valeur du WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), et du Brent.
Il est à rappeler que les analystes de JP Morgan avaient estimé dans leur dernier rapport du mois de décembre 2021, que le prix du pétrole brut pourrait s’envoler à 125 dollars le baril en 2022 et à 150 dollars en 2023 en raison de la capacité limitée de l’OPEP à augmenter sa production. Selon eux, l’’OPEP+ n’est pas à l’abri des impacts du sous-investissement.
Noreddine Oumessaoud

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