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Début de la campagne électorale ce jeudi : dans la sérénité et la démocratie

L’ambiance bon enfant et le respect mutuel entre les candidats et les citoyens encouragent les uns et les autres à adopter cette formule pour l’intérêt de l’Algérie et l’ancrage du débat démocratique.

Ce jeudi, l’Algérie est entrée dans l’avant dernière phase d’un processus électoral qui s’est déroulé dans la sérénité, mettant trois candidats en lice pour le poste du président de la République. Un début de campagne a toujours constitué un instant privilégié pour le pays, à plus forte raison lorsqu’il intervient à l’issue d’une mandature présidentielle qui aura débuté sur une tension politique et se termine sur une note satisfaisante, amenant les électeurs à une attitude faite de sérénité dans l’approche du fait politique majeur qu’est l’élection du premier magistrat du pays. Hier, au deuxième jour de la campagne, l’on ne peut pas qualifier la stratégie de chaque candidats, mais l’on peut dores et déjà constater la tendance à privilégier le travail de proximité. On retiendra à ce propos, le déplacement du candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, à Tipaza où il rencontrera les citoyens pour discuter de vive voix de son programme. Son adversaire dans cette joute, à savoir le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Hassani Cherif
Abdelaali a choisi pour le deuxième jour de campagne l’animation d’un meeting populaire à l’extrême est du pays. Tébessa a en effet accueilli, hier, en matinée, le candidat du MSP. Ce dernier a clôturé cette deuxième journée par un meeting à Annaba, organisé dans l’après-midi d’hier.
Concernant les activités des partis soutenant le candidat Abdelmadjid Tebboune, on retiendra une série de meetings populaires du FLN, le matin à Tlemcen et l’après midi à Tissemsilt. Le Front El-Moustakbal, lui aussi soutien à la candidature de M.Tebboune a organisé deux meetings, le premier à Ain Defla et le second à Ksar El Boukhari.
Cela pour la deuxième journée de la campagne. Le premier jour, les candidats et leurs représentants ont joué, pour ceux du FFS et du MSP, la carte de la proximité. En effet, Abdelaâli Hassani Cherif a animé des activités de proximité à Alger et une rencontre dans la maison du fondateur du MSP, le défunt cheikh Mahfoud Nahnah, à Blida dans l’après-midi.
Youcef Aouchiche a entamé sa campagne dans le quartier mythique d’Alger, la Casbah. Il y a fait une halte et a discuté avec les citoyens de la citadelle de la révolution. Il a également poussé sa « balade » jusqu’au quartier de Bab El Oued. Le chef du FFS, lui-même, le plus jeune candidat, entend certainement jouer sur la fibre de la jeunesse pour convaincre les citoyens de ces deux quartiers de lui donner leurs voix.
Au premier jour, également, les soutiens au président de la République ont investi le terrain pour discuter sans filtre avec les Algériens. Ainsi, le RND a organisé une activité de proximité au niveau de l’esplanade de la Grande Poste et de la permanence du parti dans la commune de Cheraga, dans l’après-midi. Cela a mis de l’ambiance dans ces lieux commerçants très fréquentés.
L’autre soutien du candidats Tebboune, à savoir le FLN a opté pour le premier jour de campagne d’organiser un meeting populaire à Mostaganem à la maison de la Culture Abderrahmane Kaki, dans la matinée et un autre à la maison de la culture d’Aïn Témouchent dans l’après-midi. Le Mouvement El Bina a quant à lui animé un meeting à Tindouf dans la matinée. De même pour le Front El Moustakbal qui a démarré sa campagne à partir de Tamanrasset.
A bien voir le déploiement des partis, l’on confirme un début prometteur d’une campagne électorale qui devrait se poursuivre et monté en cadence, notamment à travers les rencontres de proximité qui semblent plaire autant aux candidats qu’aux citoyens. Des débats improvisés ont été nombreux à Alger, ce jeudi. L’ambiance bon enfant et le respect mutuel entre les candidats et les citoyens encouragent les uns et les autres à adopter cette formule pour l’intérêt de l’Algérie et l’ancrage du débat démocratique.
Anissa Mesdouf

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