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Assurer la disponibilité des produits alimentaires:
Mise en place d’un nouveau système de régulation

Pour assurer la disponibilité des produits alimentaires de large consommation, le ministère de l’Agriculture et du développement rural a mis en place un système de régulation.

C’est ce qu’a indiqué, hier, le Directeur général du Bureau national d’études et de développement rural (BNEDER), relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Benmohammed Khaled. Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, il a affirmé que le nouveau système de régulation a été créé pour remplacer le Système de régulation des produits de la large consommation (SYRPALAC).

L’intervenant a affirmé qu’ »il y a l’impératif d’intervenir pour réguler la production agricole et assurer sa disponibilité tout au long de l’année », précisant que « la régulation ne peut être assurée sans la mise en place d’un nouveau système qui a remplacé le SYRPALAC ». Il a souligné que la mise en place d’un nouveau système de régulation vise à corriger les dysfonctionnements. « C’est une démarche de recentrage qui s’inscrit dans la logique d’évolution des contextes socio-économiques, régionaux et géostratégiques ».

Pour Benmohammed Khaled, ce système de régulation permet de préserver les intérêts des agriculteurs en termes de revenus et préserver le pouvoir d’achat des citoyens pour leur permettre d’avoir accès aux denrées de large consommation. Le DG du BNEDER a affirmé que le nouveau système de régulation s’appuie sur les capacités de stockage des surplus des productions agricoles à tendance saisonnière dont les silos pour les céréales et les chambres froides pour les pommes de terre, oignons, ail et tomate industrielle, entre autres.

Le même responsable a fait savoir que ce nouveau système de régulation est une démarche similaire à l’Office des Fruits et Légumes d’Algérie (OFLA), mais un peu plus modernisée, à travers les nouveaux mécanismes gérés par l’Office National Interprofessionnel des Légumes et des Viandes (ONILEV). Il a précisé qu’en vue de faire fonctionner ces mécanismes, il y a un recours aux opérateurs publics comme FRIGOMEDIT qui dispose de 13 infrastructures de stockage sous froid, soit 160 000 m3, en voie de finalisation, et une trentaine de silos qui sont prévus, dont 16 sont pratiquement réceptionnés par l’OAIC (l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales), soit une contenance de 2,5 millions de quintaux.

L’intervenant a affirmé que les opérateurs privés sont également sollicités pour la location de chambres froides en cas de surplus de production. « En cas de surplus, les opérateurs publics peuvent avoir recours à la location d’infrastructures privées, avec des engagements contractuels afin de contrôler les flux de stockage et de déstockage de ces denrées », a ajouté le DG du BNEDER. Il a souligné aussi que, de son côté, la CNMA permet d’assurer les productions qui sont en stock, ce qui les nouveaux de contrôles et d’assurances en termes de disponibilité des stocks qui constitue un élément fondamental s’agissant d’information pour pouvoir gérer les flux de déstockage et répondre à d’éventuelles situations d’insuffisance.

Pour ce qui est de la lutte contre l’informel, il a indiqué qu’il y a une volonté de ramener tout ce qui est produit en Algérie et le mettre dans un circuit de régulation et de commercialisation et permettre à la production agricole d’être disponible pour répondre aux besoins des populations.

Mohand S

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