Oran

Dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus : mobilisation à tous les niveaux

Le programme inscrit dans le cadre d’octobre rose concernant le dépistage précoce du cancer se poursuit dans un élan marqué par la mobilisation des médecins (généralistes et spécialistes) gynécologues, sages femmes, des oncologues, des psychologues, des assistants sociaux et autres moyens humains en plus d’importants moyens matériels et autres équipements de dépistage.

Déployés un peu partout dans les centres des soins et des dispensaires, ces soldats de l’armée blanche ont pour mission principale le dépistage du cancer chez la femme du sein et du col de l’utérus. Cette caravane s’inscrit dans le cadre du programme annuel décidé au plus haut niveau et qui porte sur la lutte contre le cancer en commençant par son dépistage précoce et pour lequel 4 dispensaires sont mobilisés. Ces derniers sont équipés des radiologies pour la détection et le mouvement des cellules cancéreuses. Il s’agit des centres des soins de proximité d’Es Senia, celui du Boulevard de l’ALN ex Front de Mer, le centre Hadj Abed Atika et le centre spécialisé des Planteurs situé dans les hauteurs du Murdjadjou. En plus de la mobilisation des dispensaires, des entreprises sanitaires de proximité et des universités serviront de tribunes pour ces campagnes de sensibilisation. Les membres de cette caravane sont appelés à faire du travail de proximité ou encore du porte à porte en se rendant dans les localités enclavées et déshéritées. Telles sont les nouvelles apportées cette année dans le programme du « mois rose d’octobre».

Les Oranais ne tournent pas le dos à cette opération d’envergure qu’ils saluent d’ailleurs. En effet, les services en charge de cette opération ont, durant l’année passée, enregistré pas moins de 41208 femmes qui ont été dépistées. Les résultats ont été sans appel. Les mêmes services déployés dans les dispensaires et centres de santé de proximité ont recensé près de 500 cas suspects qui ont été soumis à des examens et des investigations à la fois poussées et avancées, parmi lesquelles 33 cas se sont avérés positifs aux tests. «Les femmes en question souffrent du cancer du sein», a-t-on fait savoir, ajoutant qu’«elles ont été orientées vers les centres spécialisés en vue de leur prise en charge en leur prodiguant des soins nécessaires dans le cadre d’un vaste programme de lutte contre le cancer soutenu par l’Etat». Il en est pratiquement de même pour le cancer du col de l’utérus dont la campane a été sanctionnée par le recensement de 3 cas qui ont été pris en charge au niveau des centres spécialisés. «Les bilans sont certes à prendre en compte, mais ne peuvent constituer une source d’inquiétude», a-t-on affirmé.

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