Des habitants de la municipalité de Mers El Kébir et du village de Cap Falcon, dont les demeures sont situées à proximité des répugnants regroupements de constructions illicites, ont pris attache avec notre journal pour dénoncer vivement les défaillances électriques, occasionnées par les branchements illicites de l’énergie électrique, commises par les indus occupants des masures en question.
Selon les déclarations formulées par nos interlocuteurs « cette infraction serait à l’origine d’un dysfonctionnement du système électrique dans nos foyers, qui sont à proximité de ces bidonvilles. C’est une situation loufoque et aberrante ! Quand la lumière commence à clignoter, nous devinons aussitôt qu’un branchement illicite est en train d’être effectué sur un poteau électrique. Nous avons signalé à plusieurs reprises aux responsables concernés cette transgression, qui nuit grandement à notre cadre de vie. Après le débranchement opéré par les équipes d’intervention de la Sonelgaz, les contrevenants récidivent toute honte bue sans se soucier des graves répercussions tout en menaçant, cette fois ci, nous autres habitants » avant de s’insurger avec une pointe de dépit « ce flagrant délit empoisonne notre vie ».
Selon le constat établi sur le terrain, sur les hauteurs de la municipalité de Mers El Kébir où l’essentiel des sordides regroupements de constructions illicites est concentré, l’affligeante insalubrité causée au cadre environnemental par les indus occupants de ces masures hideuses, se conjugue lamentablement aux défaillances électriques, générées par les branchements illicites sur les poteaux électriques et ce, avec tous les dangers d’électrocution auxquels sont régulièrement exposés les habitants des alentours immédiats. Cette grave infraction est visible à l’œil nu avec les câbles électriques, qui pendent de part en part, en traversant des îlots d’habitations. Celles-ci sont surplombées ainsi par des toiles d’araignées, s’identifiant à travers la multitude de câbles électriques, branchés illicitement sur les poteaux haute tension.
« Certains des occupants de ces constructions illicites font appel à des personnes n’ayant aucune expérience dans ce domaine et ce, pour un branchement illégal sur l’énergie électrique. On vous laisse imaginer, un tant soit peu, les dégâts causés par de tels rafistolages périlleux au plus haut point. Cette grave infraction, qui est désormais très répandue, est en fait un secret de Polichinelle pour tout un chacun»», ont encore ajouté nos interlocuteurs avec un mélange de sidération et de colère.
D’autres déclarations encore plus pertinentes à ce propos ont été formulées par des habitants du village de Cap Falcon et de sa localité mitoyenne La Madrague, de la compétence territoriale du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck. Il importe de signaler dans ce morbide contexte que ce délit est également relevé, en plus du chef-lieu et de Mers El Kébir, dans les municipalités de Bousfer et d’El Ançor où sont répertoriés des bidonvilles.
Rachid Boutlélis