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Destructions des mines antipersonnel : l’expertise algérienne au service de l’Afrique

Le ministre des Moudjahidine a fait part de la disponibilité de l’Algérie à contribuer de manière «efficace et coordonnée» à la destruction des mines antipersonnel disséminées dans le monde pour mettre fin aux conséquences humanitaires et économiques qui en découlent.

Les travaux du Colloque international sur l’expérience algérienne en matière de déminage ont permis de relever l’exceptionnelle expertise dont jouit l’Algérie dans ce domaine, compte tenu du long travail effectué par les éléments de l’Armée nationale populaire qui a consisté à désamorcer des millions de mines laissées par l’armée colonial françaises et éparpillées sur des dizaines de milliers de km2 aux frontières est et ouest du pays . Le colloque qui a pour thème «Pour une Afrique sereine: l’Algérie, une expérience pionnière dans la lutte contre les mines antipersonnel», entend donner une idée précise de ce que peut donner l’Algérie aux Africains en la matière. La présence de représentants de nombreux pays africains, illustre l’intérêt qu’accordent ces pays à profiter de l’expertise algérienne. Il y a lieu de noter la présence également des représentants de pays membres signataires de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel en sus d’experts et de spécialistes algériens, africains et européens.
Abrité par le Centre international de conférences (CIC) la rencontre a été présidée par le ministre des Moudjahidine, Laïd Rebiga, qui a fait part de la disponibilité de l’Algérie à contribuer de manière «efficace et coordonnée» à la destruction des mines antipersonnel disséminées dans le monde pour mettre fin aux conséquences humanitaires et économique qui en découlent. M. Rebiga a également souligné que «l’Algérie est entièrement disposée à
apporter son aide à la communauté internationale». L’offre sincère d’Alger traduit son engagement auprès des peuples qui souffrent actuellement de ce fléau qui a estropié des centaines de milliers de personnes dans le continent africain. Aussi l’Algérie propose de «mettre à profit son expérience pionnière pour contribuer de manière efficace et coordonnée à la destruction des mines antipersonnel». La proposition algérienne va au-delà de l’Afrique, sachant que dans d’autres continents des personnes en souffrent encore. Ces mines «disséminées dans le monde» attend l’intervention de l’homme pour «réduire les conséquences humanitaires et économiques qui en découlent». L’Algérie s’y engage, a rappelé le ministre des Moudjahidine.
Les participants à cette conférence ont salué l’engagement des pays africains dans l’éradication des mines antipersonnel, tout en félicitant l’Algérie pour son rôle «pionnier» et «efficace» dans ce domaine. Ils ont plaidé pour le renforcement de la participation régionale au processus de la convention, et pour une approche commune et collective s’inspirant de l’exemple de l’Algérie qui a achevé son processus de déminage.
Il faut savoir enfin que les participants ont surtout planché sur le travail africain collectif pour un continent sans mines ainsi que sur la coopération et l’aide pour soutenir les efforts africains dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur les mines anti-personnel.
Yahia Bourit

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