
Deuxième jour du BAC : dans la sérénité et la bonne organisation
Au deuxième jour des épreuves du baccalauréat, les examens se sont déroulés dans des bonnes conditions d’organisation à travers le pays et pour la première fois, depuis quelques années, l’internet n’a pas été coupé.
Le ministère de l’Education nationale, dans un communiqué rendu public, hier, a insisté sur la nécessité pour les candidats de respecter rigoureusement un ensemble de consignes. Le non-respect de ces instructions expose les contrevenants à des sanctions sévères, allant de l’exclusion à des poursuites judiciaires. Le département ministériel appelle ainsi l’ensemble des candidats à faire preuve de compétition loyale.
Parmi les principales recommandations, le ministère a rappelé qu’il est formellement interdit d’introduire dans les centres d’examen les téléphones portables ou tout autre appareil de communication électronique.
Il a précisé, à cet effet, que le simple fait d’introduire un tel appareil, même sans en faire usage, constitue une infraction pouvant entraîner l’exclusion immédiate du candidat. Afin d’éviter toute infraction de ce type, les candidats sont expressément tenus de remettre tous leurs téléphones portables aux secrétariats prévus à l’entrée de chaque centre d’examen. Le communiqué souligne par ailleurs que l’usage d’un téléphone, d’une montre connectée ou de tout autre dispositif électronique à des fins de triche, qu’il s’agisse de diffusion ou de réception de réponses, est considéré comme un crime passible de sanctions pénales prévues par la législation en vigueur.
Dans le même ordre d’idées, le ministère a tenu à mettre en garde toutes les personnes impliquées dans l’organisation et la surveillance des examens, y compris les agents et les surveillants, contre la publication ou le partage des sujets d’examen sur internet durant le déroulement des épreuves. Une telle action, qu’elle soit le fait d’un candidat ou d’un membre du personnel encadrant, relève d’un crime qui expose son auteur à des poursuites judiciaires.
Le premier jour du BAC a été marqué également par une organisation rigoureuse et des conditions sereines et adaptées, garantissant le bon déroulement des épreuves.
Le déroulement des examens dans la sérénité et la bonne organisation a été rendu possible grâce aux moyens matériels et humains mobilisés pour encadrer les centres d’examen et fournir divers services aux candidats.
Les épreuves se sont tenues dans 2.964 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire national, avec fluidité et facilité, grâce aux mesures administratives, sécuritaires et techniques mises en place, et compte tenu des réactions positives de la majorité des candidats qui ont exprimé leur satisfaction quant aux sujets proposés en langue arabe et sciences islamiques, qui étaient dans le cadre du programme scolaire, comme l’avait préalablement affirmé le ministère de l’Education nationale.
Les établissements de rééducation et de réinsertion ont pris les dispositions nécessaires pour faciliter le travail des équipes pédagogiques supervisant les centres d’examen situés au niveau de ces institutions pénitentiaires.
Il convient de rappeler que 878.857 candidats, dont 330.000 candidats libres et 548.000 candidats scolarisés, passeront les épreuves finales du Baccalauréat session 2025, durant cinq jours, au niveau de 2964 centres d’examen, sous la supervision de 308.000 encadreurs.
L’examen du Bac de cette année englobe sept filières, à savoir, lettres et philosophie, langues étrangères, sciences expérimentales, ainsi que la filière Maths-techniques avec ses quatre spécialités : génie mécanique, génie électrique, génie civil, génie des procédés, outre la filière gestion, économie, ainsi que la filière Arts avec ses quatre spécialités : musique, cinéma/audio-visuel, théâtre et arts plastiques.
Mohand S