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En un mois de présidence de l’Algérie du Conseil de sécurité de l’Onu : une présidence dédiée à la défense des causes justes

Concernant la situation au Liban, en Syrie et au Yémen, l’Algérie a agi au mieux des intérêts des peuples de ces trois pays, notamment pour le Yémen où elle a appelé à la cessation des interventions militaires.

En un mois à la présidence du Conseil de sécurité, l’Algérie a donné à cette instance onusienne un aura qu’elle n’a que très rarement eu dans les annales de l’Organisation des nations unies. Il ne se passait pas un jour sans que les membres du Conseil de sécurité ne soient convoqués pour le vote d’une résolution, un débat ouvert sur une question brûlante ou encore un débat à huis clos sur des sujets précis. En fait, l’Algérie a donné tout son sens au Conseil de sécurité, et zoomé sur l’Afrique et le monde arabe. Deux zones particulièrement concernées par d’immenses problèmes politico-sécuritaires. Mais retenons que sur le mois de janvier, l’Algérie a toujours mis les causes justes et l’intérêt des peuples au delà de toute autre considération.
Sous la supervision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la diplomatie algérienne a pu mettre sur la table de cette instance onusienne plusieurs questions et défis qui menacent la paix et la sécurité dans le monde, tels que la question palestinienne, les situations au Liban, en Syrie, au Yémen, en Libye et au Soudan, en passant par les crises en République démocratique du Congo, en Haïti, en Colombie, et la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Lors d’une réunion du Conseil, suite à l’annonce de l’accord de cessez-le-feu entre le Mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, l’Algérie a souligné la nécessité pour le Conseil d’assumer ses responsabilités afin de confirmer l’accord et de suivre sa mise en œuvre ainsi que d’assurer le lancement d’un processus politique «sérieux» sous les auspices des Nations unies.
Concernant la situation au Liban, en Syrie et au Yémen, l’Algérie a agi au mieux des intérêts des peuples de ces trois pays, notamment pour le Yémen où elle a appelé à la cessation des interventions militaires, dont est victime ce pays, ainsi qu’à un processus politique conduit par les Yéménites sous l’égide des Nations unies. Outre ces mises en perspective réalistes, l’Algérie a pu arracher un acquis précieux pour la Libye. Un accord historique permettant à l’Autorité libyenne d’investissement de réinvestir les avoirs libyens gelés dans les institutions financières internationales.
Pour faire face à la propagation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne, l’Algérie a convoqué une réunion de haut niveau pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation critique causée par la propagation du terrorisme dans le continent. L’approche algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, a été salué par les membres du Conseil de sécurité. A ce propos, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a affirmé la conviction de l’Algérie que « l’Afrique ne fait pas face à une menace locale, mais bel et bien à une menace mondiale, qui ne connaît pas de frontières, et qui entraînera tôt ou tard des répercussions de grande ampleur qui dépasseront les régions africaines touchées ».
L’ensemble des ministres africains ayant pris part à cette réunion ont salué les efforts du président de la République, ainsi que son rôle efficace dans la fédération des démarches continentales dans le domaine de la lutte contre ce fléau, affirmant que l’expérience algérienne pionnière a largement inspiré les différentes dimensions de l’action africaine commune dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Comme couronnement du débat de haut niveau, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration présidentielle, initiée par l’Algérie en sa capacité nationale, mettant en exergue l’architecture institutionnelle de la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette déclaration marque une évolution importante en consacrant, pour la première fois, la reconnaissance au plus haut niveau international du rôle du Champion de l’UA pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, dévolu au président de la République, qui a été choisi par ses pairs africains pour assumer cette responsabilité qui pèse lourdement sur le continent compte tenu de ses répercussions désastreuses et complexes.

Anissa Mesdouf

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