Oran

Enseignant et écrivain Lamine Benallou, tire sa révérence : «L’homme qui écrivait l’amour des cultures»

«L’homme qui écrivait l’amour des cultures n’est plus, Oran a perdu un de ses fils, la littérature, un de ses gardiens ». Quel meilleur hommage que lui rend Samah Bengana, professeure assistante à Université De Belgaïd d’Oran.

C’est avec une profonde tristesse que nous rendons hommage à Lamine Benallou, un intellectuel et un passionné de la culture, dont l’engagement pour le dialogue interculturel et la valorisation des patrimoines a marqué des générations. Son œuvre, riche et variée, témoigne de son amour pour les cultures, et son rôle en tant qu’éducateur a contribué à former de nombreux esprits ouverts sur le monde.
Lamine Benallou a su allier sa passion pour la littérature et son expertise en linguistique, faisant de lui une référence dans son domaine. Ses publications, telles que «Les porteurs de parole» et «Al Andalus», sont des contributions précieuses qui encouragent à la réflexion sur l’héritage hispano-musulman et la richesse des échanges culturels.
Lamine Benallou est né à Oran, dans le quartier de Sid El Houari, il était écrivain et enseignant de linguistiques et de littérature espagnoles dans plusieurs universités, notamment en Espagne (Granada et Alicante) et en Algérie (Oran et Mostaganem), Directeur du Département Culturel de la Fondation «el legado andalusí» de Granada (Espagne) et promoteur d’un Forum de réflexion, «Espaces de dialogue et inter-culturalité».
Pour une alliance de civilisations», il est auteur de plusieurs livres dont «Les porteurs de parole» (1998), «L’Oranie espagnole». Approche sociale et linguistique(2002), «Al Andalus», voyages dans la mémoire. Sur les traces de la civilisation hispano-musulmane (2010) et «Para un Islam de las luces».
«Volver al espíritu de Córdoba »(2020). Il exerça également en tant que journaliste dans plusieurs rédactions nationales.
Son décès laisse un vide immense dans la communauté académique et littéraire, mais son héritage continuera d’inspirer ceux qui croient en l’importance du dialogue entre les cultures. Que son âme repose en paix, et que sa mémoire demeure vivante dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et admiré. Allah yarhamah. . À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons.

Karim Bennacef

 

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