Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’attèle à parachever le processus de numérisation de toutes les opérations relatives à la gestion pédagogique et administrative.
Ceci, explique-t-on, vient conformément au programme 42+4 plateformes numériques visant l’amélioration de la gestion administrative du secteur et le développement de la lisibilité de l’université algérienne. Dans ce cadre, 35 plateformes numérique sur quarante-deux 42 programmées ont été lancées conformément à la stratégie de numérisation du secteur qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a insisté, à maintes occasions, sur la nécessité de la numérisation du secteur à l’image de tous les autres secteurs.
D’ailleurs, plusieurs plateformes numériques ont été lancées dont la plateforme dédiée au guichet unique électronique qui permettra de fournir des services à près d’un quart de millions d’employés du secteur, la plateforme dédiée à la documentation et à la certification des documents de scolarité de tous les diplômés depuis l’indépendance et la plateforme du portefeuille électronique adoptée par le ministère pour atteindre l’objectif « zéro papier ».
Le ministère a également lancé une plateforme dédiée à la publication des recherches scientifiques dans le domaine médical, première du genre au niveau national, une plateforme dédiée à la gestion des incubateurs universitaires (84 incubateurs), et une autre consacrée au quitus.
Le secteur, rappelons-le, a procédé au lancement de nouvelles plateformes numériques thématiques plus efficaces pour la gestion des différentes opérations suite aux problèmes techniques ayant touché la plateforme numérique « Progres », soumise à une forte pression surtout durant la période des inscriptions universitaires.
Adopté en 2016, le système « Progrès » était initialement consacré aux inscriptions universitaires des nouveaux étudiants, avant son élargissement aux opérations pédagogiques et administratives.
Pour ce faire, une équipe technique spécialisée a été mise en place pour élaborer des plateformes numériques thématiques et plusieurs applications, dont « Mybus » (mon bus) destinée à faciliter le transport des étudiants via les moyens garantis par le secteur pour alléger la surcharge, notamment au niveau des grandes villes comme la capitale. Le secteur a lancé également d’autres plateformes dédiées à la gestion de l’accès aux résidences universitaires et à l’enseignement de l’anglais à distance en faveur des enseignants.
Par ailleurs, et en concrétisation du principe visant à faire de l’université une institution sociétale, d’autres plateformes ont été lancées concernant le Carnet numérique de référence adéquation formation-emploi (CRAFE), la gestion de projets innovants, l’évaluation des chercheurs permanents, le Cinéma de l’université, la candidature au poste de directeur, les œuvres universitaires, le suivi du patrimoine, les étudiants étrangers, le réseau de communication et le logiciel anti-plagiat.
La numérisation du secteur vise aussi à valoriser les résultats de la recherche scientifique et de faire de l’université une institution sociétale qui veille à apporter des solutions adéquates en faveur du développement local et national, notamment à la lumière des 11.450 projets enregistrés destinés à se concrétiser en start-up, et du recensement de près de 15% des thèses de doctorat dont la soutenance est prévue cette année (2023) concernant le domaine de l’innovation, un processus devant concrétiser la démarche visant à faire de l’université une institution sociétale et une locomotive à même de réaliser le décollage économique tant escompté.
Noreddine Oumessaoud