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Enseignement supérieur : la durée du système LMD pourrait passer de 3 à 4 ans

Le Directeur de l’Enseignement et de la Formation supérieurs au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Djamel Boukezzata, a fait état d’une proposition de réforme globale du système «LMD» qui prévoit de porter à quatre ans la durée de formation en licence au lieu de 3 ans.

Intervenant, hier, sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, il a affirmé que le système LMD fait l’objet d’une amélioration continue. « Nous essayons de montrer ses points forts notamment son ouverture aux domaines économique et social », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous nous efforçons aujourd’hui pour que l’université soit une université citoyenne qui répond aux préoccupations de son environnement ».
M. Boukezzata a souligné que parmi les 54 engagements du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, 9 concernent le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Le secteur cherche à ajouter une troisième dimension à l’université, qui est la dimension économique, en faisant de l’université une contribution à la création de richesses et à la création d’emplois, afin d’atteindre le triangle d’or de la bonne éducation et la formation et recherche scientifique utile et appliquée », a affirmé le même responsable.
Le Directeur de la Formation et de l’Enseignement Supérieur a indiqué qu’un pôle universitaire a été créé pour s’occuper de la problématique du dessalement de l’eau de mer. « Ce pôle a été appuyé par un autre pôle spécialisé dans l’utilisation des eaux usées à des fins d’irrigation et d’industrie », précise-t-il. Pour M. Boukezzata, la mission première de l’université est de dispenser une formation et un enseignement de qualité conformément aux normes internationales.
Il convient de rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé, le 7 janvier dernier, à Alger, l’ouverture du débat autour du projet de création de la «Double Licence» dans certaines spécialités connexes dans le but de s’adapter aux exigences du monde du travail. Présidant l’ouverture de la Conférence nationale des universités, M. Baddari a fait savoir, dans une allocution, que l’idée de création de la double licence «est actuellement à l’étude», précisant qu’il s’agit d’un parcours permettant aux bacheliers de poursuivre deux cursus universitaires au cours de la même période pour obtenir deux diplômes qui appuient son implication dans la vie socioéconomique.
Concernant les mécanismes d’application de ce projet, le ministre a indiqué que ses services «examinerons les moyens devant permettre aux étudiants de concilier les deux cursus, en faisant l’équilibre entre l’enseignement en présentiel et l’enseignement à distance, ou en organisant les deux spécialités dans le même établissement universitaire ou le même département».
Mohand S

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