Enseignement supérieur: révision prochaine de l’organigramme de l’ONOU
Afin de l’adapter au système de décentralisation administrative, le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’attèle à la révision de l’organigramme de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU).
C’est ce qu’a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN), tout en précisant que «la révision de l’organigramme de l’ONOU vise son adaptation au système de décentralisation et la facilitation de la prise en charge des opérations nécessitant une exécution rapide des décisions, étant liées à la vie quotidienne de l’étudiant».
A ce propos, le ministre a souligné que le changement de mode de gestion des œuvres universitaires faisait partie intégrante «des réformes adoptées par le secteur dans le souci de moderniser les œuvres universitaires, de mettre un terme aux pratiques illicites et de conférer davantage de transparence à la gestion».
Par ailleurs, le ministre a fait savoir que «des marchés à la procédure négociée ont été conclus au profit des établissements publics après les avoir soumis au gouvernement, lesquels ont porté sur l’approvisionnement, en viandes rouges et blanches fraîches, des résidences universitaires relevant des directions des œuvres universitaires n’ayant pas été en mesure d’accomplir les procédures d’appels d’offre après que les opérateurs ont renoncé au renouvellement des marchés en fin d’année financière».
M. Baddari a mis en avant l’ensemble des procédures et des mesures prises dans le domaine de la gestion moderne des œuvres universitaires, notamment en ce qui concerne le recours à la numérisation dans leur gestion.
S’agissant du recrutement, M. Baddari a indiqué que le secteur de l’Enseignement supérieur avait soumis au ministère des Finances «une demande de mobilisation de postes budgétaires supplémentaires» en vue de «renforcer la formation» dans certains établissements universitaires, soulignant que le secteur «poursuit la couverture des besoins des établissements universitaires sous un encadrement pédagogique de qualité».
Noreddine Oumessaoud