Eviter les scénarios catastrophes
Même si le gouvernement a décidé de reconduire les mesures du dispositif de protection et de prévention contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19) pour une durée de dix (10) jours, à compter de samedi 15 janvier 2022, il s’est voulu cette fois plus pressant, avertissant que ceux qui ne respectent pas les consignes qu’ils s’exposeraient à des sanctions sévères, notamment parmi les commerçants et autres qui seront sanctionnés de fermeture des établissements, espaces et lieux où les gestes barrières ne seront pas respectées.
Le gouvernement a tenu à rappeler que la situation actuelle est des plus délicates et expose le pays et ses structures sanitaires à des conséquences fâcheuses, rappelant que « les cas de
contaminations enregistrés ces derniers jours confirment l’amorce de la quatrième vague de cette épidémie ».
Une situation, souligne le communiqué du Premier ministère, qui aura des conséquences sur le nombre d’hospitalisations qui ne cesse de croître et de mettre en « grande difficulté nos structures hospitalières qui pourraient atteindre un seuil de saturation et les pénibles situations que nous avons vécues lors de la troisième vague de cette épidémie ».
Ceci pour dire que la situation doit être sous contrôle, pour ne pas avoir à revivre les affres de l’été dernier qui ont plongé tout le pays dans une tragique atmosphère ponctuée par un nombre de malades conséquent en réanimation et des décès quotidiens jamais vus auparavant, en plus d’une crise de l’oxygène médical qui a mis à rude épreuve le personnel médical et toutes les structures hospitalières du pays.
Le risque de revivre cette triste situation en ces mois de janvier et février est plus que probable cette fois encore. Elles le sont par le fait de la légèreté du comportement des citoyens qui, non seulement, observent peu les gestes barrières, mais refusent toujours de se faire vacciner, alors qu’il est prouvé partout dans le monde que le vaccin évite les formes graves et les décès.
Ce tour de vis décidé par les gouvernement est plus que salutaire et devrait changer la donne actuelle sur le terrain. Une situation qui n’augure rien de bon, si les comportements des citoyens n’évoluent pas, et s’il n’y a pas une prise de conscience effective et générale face aux risques qui nous menacent dans les prochaines semaines.
Par Abdelmadjid Blidi