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Exportation des produits alimentaires : elles ont atteint 400 millions de dollars en 2023 

Cette percée à peine imaginable, il y a quelques années,  est la conséquence, affirme la directrice centrale au ministère du Commerce de «la nouvelle politique nationale qui soutient l’investissement dans des secteurs, autrefois dominés par l’importation».

Popularisés par des influenceurs qui ont visité l’Algérie et encouragés par l’Etat pour mieux s’exporter, les produits alimentaires algériens gagnent en visibilité et ont cartonné en réalisant des ventes à hauteur de 400 millions de dollars. Une première dans le commerce extérieur national que confirme la directrice centrale du suivi et de la promotion des échanges commerciaux au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Farah Mekideche.

La responsable a en effet révélé que la valeur des exportations algériennes des produits alimentaires avait atteint, en 2023, près de 400 millions de dollars. Mekideche, qui intervenant sur les ondes de la Chaine 1 de la Radio nationale, indiqué clairement que «l’Algérie avait exporté l’équivalent de 397 millions usd de produits alimentaires, au cours de l’année écoulée». Cette percée à peine imaginable, il y a quelques années,  est la conséquence, affirme la directrice centrale de «la nouvelle politique nationale qui soutient l’investissement dans des secteurs, autrefois dominés par l’importation». Il convient de relever que cette politique a été aidée par la qualité des produits et de la publicité quasi gratuite dont elle a bénéficié sur les réseaux sociaux.

La conjonction de ces facteurs a permis à l’Algérie d’augmenter le volume des produits alimentaires destinés à l’exportation dans la même tendance de «ses exportations hors hydrocarbures». La responsable au ministère du Commerce note que cette embellie est aussi due «à l’amélioration de son climat d’investissement au cours de ces 4 dernières années, et à la politique clairvoyante adoptée en matière de gestion du commerce extérieur». On retiendra, en effet, qu’en plus de l’encouragement des «initiatives et leur accompagnement par l’Etat», le commerce extérieur a clairement bénéficié de «la numérisation des différents secteurs, ayant permis de maîtriser les mécanismes et les chiffres», souligne  Mme Mekideche. Celle-ci  insiste sur «les indicateurs positifs» qui «renforcent la confiance en la capacité des entreprises algériennes à changer la donne traditionnelle», confie la fonctionnaire, relevant que ladite tradition est «basée sur l’importation». Aujourd’hui, les opérateurs nationaux s’orientent «davantage vers l’exportation»,  explique la directrice centrale.

«Le ministère accompagnera et soutiendra tous les secteurs, notamment les secteurs prometteurs», conclut-elle.

Yahia Bourit

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