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Le secteur a été marqué par certaines défaillances:
Fin de mission pour la directrice de l’environnement

Si le wali d’Oran, dans sa dernière sortie médiatique qu’il a effectuée en fin de semaine passée, est revenu sur la question liée à l’environnement et avait sévèrement critiqué le laisser aller qu’il a relevé, le pouvoir central, à sa tête le département de la ministre, Samia Moualfi, a jugé utile de prendre les mesures qui s’imposaient et à la hauteur de l’événement.

En effet, «le ministère de l’environnement vient de relever de ses fonctions la directrice de l’environnement de la wilaya d’Oran, Samira Dahou».
«Son remplacement sera opéré dans les jours à venir», a-t-on appris. Telle est donc la nouvelle qui marque ce secteur névralgique, intimement lié à la vie quotidienne du citoyen et à son cadre de vie, l’environnement. Ce dernier est devenu ces derniers jours le sujet dominant des discussions locales et des débats au plus haut niveau. D’ailleurs, le wali d’Oran, Said Sayoud, a considéré récemment l’environnement comme l’une des premières questions devant passer en priorité, et pris en charge en urgence compte tenu de la pollution ambiante. Après donc le directeur de la santé, Abdenaceur Boudaa, qui a fait l’objet de limogeage pour des raisons liées à la très mauvaise gestion du secteur de la santé et l’absence d’initiatives relevées au niveau de l’ancienne composante de la DSP d’Oran, le tour est venu pour la directrice de l’environnement en attendant la suite des événements.
Il s’agit principalement des mutations de plusieurs directeurs exécutifs vers d’autres wilayas. Cette mesure a bel et bien commencé par la mutation du directeur de l’urbanisme, Hamid Dahmane, vers la wilaya de Médéa et son remplacement par Riad Lamouri. Ce mouvement dans les directeurs exécutifs porte dans ses dimensions la redynamisation des secteurs dont le rendement a été jugé insatisfaisant.
Pour revenir au secteur de l’environnement, il est fait état d’une gestion «mitigée » de ce secteur, notamment dans le volet lié à l’embellissement de la cité et l’absence constatée des initiatives entrant dans le cadre de la prise en charge idoine du cadre de vie.
Ce limogeage survient quelques jours après que le wali d’Oran ait été ferme, mettant en garde les maires manquant d’initiatives, avertissant par la même de passer à l’action face au manquement flagrant de la prise en charge du cadre de vie des citoyens, déclarant recourir à l’application implacable de la réglementation régissant la gestion des assemblées communales, quitte à les dissoudre en cas de situations de blocage. Ainsi et pour ces mêmes raisons, Said Sayoud, a procédé auparavant, au gel de l’Assemblée populaire communale de Bousfer, en raison des divergences ayant opposé ses élus, et causé son blocage total pendant de longs mois, pénalisant ainsi les habitants de cette si paisible localité connue pour sa double vocation, agricole et touristique.
D’ailleurs, faute de consensus et de délibérations en raison des divergences et des différends ayant opposé les élus, plusieurs projets de développement local sont restés dans les tiroirs des bureaux de leurs concepteurs et promoteurs. Selon des sources proches de la wilaya, ces mesures prises entrent dans le cadre d’un processus visant à remettre l’ordre dans les municipalités en prenant en compte la nouvelle politique entérinée par le Gouvernement pour faire de la commune une institution active, rentable mais aussi fonctionnant au seul profit des habitants.
Yacine Redjami

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