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Fin des vacances à Aïn El Turck : une ambiance sereine s’installe sur les plages désertées

En cette entame du mois de septembre, synonyme de la fin des grandes vacances, les sites d’agrément de la daïra d’Aïn El Turck ont commencé ostensiblement à se vider par les vacanciers habitués à cette contrée côtière, qui a battu son propre record durant la saison estivale en termes d’affluence. Les préparatifs de la rentrée scolaire ont constitué le déclic annoncé pour la fin de ces vacances.

«Ils sont venus, ils étaient  tous là, dès les premiers jours de la période des chaleurs pour profiter de la fraîcheur que procure  l’air iodé, voir les prestigieuses  plages d’Aïn El Turck et y séjourner brièvement et surtout bruyamment de la manière la plus excessive. Et encore nous usons d’une certaine litote pour tenter de dessiner une sorte  d’esquisse à l’ambiance affligeante dont nous avons eu à faire face durant tout l’été, de jour comme de nuit. L’incivilité de certains , à travers le comportement dénué de sens, résultant d’un esprit étriqué, vidé jusqu’à la moelle du savoir vivre, s’était installée en maître absolu  sur les sites d’agrément. L’ostentation criarde et indésirable de l’attitude de ces quelques individus sur les plages, comme en ville d’ailleurs, et dont la peau a pris une couleur brou de noix comme celle des indiens, nous a rendu insomniaques, irritables et agités », ont commenté sur un ton laborieusement sarcastique d’anciens riverains de la localité de St Germain, dépendante administrativement du chef  lieu de la daïra d’Aïn El Turck. Toujours est-il que selon un recoupement d’informations, de nombreux autochtones de cette partie de la wilaya d’Oran ont poussé un grand ouf de soulagement en cette période de l’année, annonciatrice de la fin de la saison estivale et d’un éventail délétère varié d’impondérables, qui a dégradé grandement la paisible ambiance de tous les jours, caractérisant le reste de l’année dans cette contrée côtière.« Nous aurons à profiter des joies que procure la grande bleue durant l’été indien. Un sorte de rituel que nous accomplissons à la veille de la saison automnale et  que nous accueillons chaque année avec beaucoup d’éloquence et autant de bonheur », ont ajouté avec une pointe d’humour nos interlocuteurs.

Rachid Boutlélis

 

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